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Concerts

pApAs fritAs, Harpoon Fest, Boston, 20/05/2011

En cette année 2011, la brasserie Harpoon fête ses 25 ans. Et pour l’occasion, elle organisait une sorte de mini-festival sur deux jours les 20 et 21 mai. Au programme, de la bière et de la musique. Pas de quoi faire le déplacement vers Boston, Massachusetts, me direz-vous ? Oui mais c’est là que les locaux pApAs fritAs reformés donnaient leur deuxième concert avant leur retour en Europe.

pApAs fritAs Keith

Pour aller à Boston, de New York, c’est simple. Il suffit d’emprunter un fameux bus Greyhound, ticket réservé sur internet, tout confort, wifi à bord, et 4h29 plus tard, on débarque à la South Station de Boston, où nous attend un service de navettes permettant de rejoindre le site du Harpoon Fest, la brasserie elle-même, située à un peu plus d’un kilomètre de la gare, à quelques mètres de l’océan. On entre, impressionné par l’organisation, les nombreux panneaux indiquant ce qu’il faut faire et ne pas faire, le service de sécurité pléthorique. Contre 20 dollars, on a droit à une entrée, un jeton boisson et un superbe verre commémoratif. On utilise rapidement le jeton boisson pour gouter les productions de la maison, et on visite les lieux, le gobelet à la main, en observant que les habitants de Boston buveurs de bières sont curieusement de petite taille. Mais foin d’études anthropologiques, voici enfin venu le moment où les pApAs fritAs montent sur la scène n°2. Lors de la dernière tournée européenne du groupe, le trio originel était renforcé par Chris et Donna, ici c’est Sam, l’épouse de Tony Goddess, qui vient prêter main forte au clavier et aux choeurs à Shivika, Keith et Tony.
pApAs fritAs Sam Tony
Le concert débute avec le faussement calme « We’ve Got All Nights ». La guitare de Tony rugit pour la première fois sur la petite montée d’adrénaline de la fin, ouf, tout va bien. C’est « Helioself », le deuxième album du groupe, qui a la part belle pour commencer, mais on aura droit à un véritable best-of des trois albums, sans passage faible, et sans oublier les morceaux a priori moins adaptés à un public de festival de buveurs de bières, comme « Far From an Answer » ou « I Believe in Fate ». L’énergie et la popitude absolue du groupe n’ont pas été altérées par les années, et le final et orgasmique « Hey Hey You Say » me fait faire des bonds de quatre mètres. Enfin, j’aurais fait des bonds de quatre mètres si la gentille dame de la sécurité qui interdisaient de s’approcher à moins de deux mètres de la scène ne m’en avait pas dissuadé. Ce fut là l’unique bémol : une poignee de fans un peu isolés au milieu d’un public un peu timide, pas tout à fait l’ambiance méritée par l’événement. Heureusement, chers lecteurs, il en sera différemment lors des passages français du groupe, à la Maroquinerie et au Poste à Galène  Bande de veinards.
pApAs fritAs Shivika
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