Une cave. Des jeunes qui chantent, tous unis par leur voix mais aussi un étrange costume, comme si Casper le fantôme était leur styliste. Mais on voyait leur tête, et ils étaient bien réels. Je parle des Crane Angels, cette troupe bordelaise qui aime la pop et la chorale. Je les verrais bien dévoyer une chorale d'église.
Voilà un petit groupe bien sympathique qui ne se prend pas la tête, et qui invite à en faire autant ; ou mieux, qui ne se prend pas au sérieux, mais qui le fait avec sérieux. Alors, plutôt que de m'accrocher aux faiblesses, je préfère en rire, jouer le jeu, et me laisser emporter par la légèreté de l'album et ses odeurs boisées.
Nouveau clip pour Destroyer, avec un extrait de "Kaputt", "Savage Night at the Opera". A regarder si vous n'êtes pas malade en moto... Ok, griller un feu, c'est mal, sauf si c'est pour aller retrouver Dan Bejar avant une nuit sauvage à l'opéra...
Malgré une météo franchement capricieuse qui n'aura laissé tranquille le public que le dimanche, le seul jour qui n'était pas complet, cette nouvelle édition est une réussite en termes d'organisation et de fréquentation. Pour ce qui est du plaisir esthétique, il fallait sans doute aller chercher en dehors de la grande scène de quoi satisfaire son désir : pas mal de confirmations, de jolies demi-teintes, un gros capital sympathie bizarrement réparti mais des déceptions, peu de franches révélations et une grosse plantade même pas drôle. Compte-rendu de trois jours contrastés.
Kate Stables est irrésistible quand elle se met à jouer ses chansons aux faux airs de folk irlandais. On se masse autour de la chanteuse, on lui approche la lumière, on braque nos objectifs et notre micro. Chrysalide improbable autour de ce drôle de papillon vibrionnant. Résultat, une session intimiste et ardente comme on les aime.
Michel Cloup, co-fondateur de Diabologum et d'Expérience, sort cet automne son premier album solo, intitulé "Notre Silence". Ce dernier projet, qu'on devine évidemment bien plus intimiste, nous offre une nouvelle facette d'un des auteurs les plus singuliers et les plus intéressants depuis les années 9O.
Steven Adams est un type sympathique. Au sein de The Broken Family Band il officiait comme chanteur et livrait de façon régulière une country pop boisée et honnête. En solo il s'éparpillait un peu et nous dévoilait ses "Problems" en passant de la country pop à l’indie pop.
Le premier album tant attendu de Maison Neuve verra le jour dans les semaines prochaines. Une première vidéo illustrant la chanson "Under Skies of Fire" est d'ores et déjà disponible.
Un peu comme Yves Bonnefoy a su magnifier, en un poème, la voix "mêlée de couleur grise" de Kathleen Ferrier, Jérôme Solal consacre un livre inclassable, qui tient autant de l’évocation poétique que de l'enquête méticuleuse, à la voix singulière d'Antony Hegarty, leader des Johnsons.
Should est un groupe méconnu, un des premiers représentants du mouvement Shoegaze aux États-Unis, qu'on a pu découvrir tardivement par ici quand Words on Music, le label de Minneapolis, réédita "A Folding Sieve" il y a quelques années - l'album est d'ailleurs réédité à nouveau cette année par l'hyperactif label new-yorkais Captured Tracks. Sept ans plus tard, retour inespéré d'un groupe transformé : Marc Ostermeier nous narre la genèse du très beau "Like a fire Without Sound".
Un chemisier bleu, une broche rouge, des Converse rouges, des lèvres rouges, la pétillante Agathe aura patiemment attendu que Jérôme Minière libère la place pour entamer sa session au 7ème Ciel. Ce minuscule ukulélé qu’elle empoigne intrigue. Que va t'elle jouer ? Des chansons acidulées tantôt mer calme, tantôt volcan servies par une voix d'une infaillible justesse. Sa puissance vocale d'étudiante en Arts Lyriques explose littéralement sur le sensuel "Chase Me". Soudain, la fille mutine se transforme en sirène implorante. On reste scotché, même le microphone perd la boussole ! Et puis le calme revient. A la fin, elle nous gratifie d’un sourire désarmant, celui de l’enfant appliquée qui vient de faire son numéro devant les grands. Charming.
C'est pendant le concert des Fleet Foxes, à la Route du Rock, que nous avons interviewé Will Sheff, leader de Okkervil River, auteur du récent "I Am Very Far". Nous lui avons demandé de tirer six mots-clés dans notre chapeau magique. Volubile et pince-sans-rire, Will Sheff s'est pris au jeu.
Comment 2 accords et un voisin bourré contribuent à la création d'une belle chanson pour King Creosote et Jon Hopkins.
L'hyperactif Luke Temple revient avec un album solo, entre deux EP d'Here We Go Magic. La première écoute laisse notre chroniqueur pour le moins sceptique... qu'en est-il des suivantes ?
Dans la famille des "fils de" rock'n'roll, nous demandons le talent incarné : Baxter Dury. Requinqué par un troisième album estival et inespéré, "Happy Soup", nous le rencontrons dans le jardin de sa maison de disques française, accompagné de Madelaine Hart, sa chanteuse-choriste, incarnation parfaite de cette soupe du soleil.
En deux albums, Baxter Dury est devenu indispensable. 2002 : "Len Parrot's Memorial Lift" : cotonneux, ambré, balbutiant qu'on ne le réveille pas, d'une classe folle déjà. 2005 : "Floor Show", crispation rock, décombres glorieuses dont "Cocaine Man", un poing américain brillant dans l'ombre que n'aurait pas renié le grand méchant Lou.
Le groupe anglais Cornershop, accompagné de la chanteuse Bubbley Kaur, a fait sienne la cause d'un Tibet libre. A la suite de bien d'autres artistes fort respectables, le groupe tente de médiatiser ce combat.
Nijae Draine semble avoir trouvé son rythme (musical) de croisière : un EP tous les quatre mois, et cela depuis près d’un an, c’est plutôt positif, surtout quand on voit comment le style s’affine en si peu de temps.
Vincent sans Lorena, c’est un peu la lune sans son soleil, l’Argentine sans son Tango… Mais on s’égare. Pour ce concert en première partie de l’illustre Peter Astor, le duo électro pop A-lix, globe trotter dans l’âme, en est réduit à sa plus simple expression. Vincent donc, seul avec sa guitare acoustique, son iPod plein de beats pré-enregistrés, son maquillage et sa voix haut perchée à la Robert Smith. Une bourrasque gotho/ cold wave souffle sur la terrasse du 7ème Ciel. Aucun corbeau à l'horizon, mais petit frisson de plaisir quand même. Brrr.
Hvitur & Kubii est un groupe rare, qui se laisse désirer. Il dispense au fil de ses albums de fascinantes chansons au croisement de l'électro et de la pop la plus pure. Lorsqu'un nouvel album sort, on ne peut décemment en rester là ; même si "Everything That Is Beautiful Cannot Be Retained With Wings" est sorti il y a maintenant quelques temps, Le groupe, composé de Florence Virmoux, Julien Orensanz et Matthieu Virmoux (ce dernier vient d'ailleurs de composer et produire l'album de Dom Vera) revient en détail sur chacune des chansons de ce très bel album.
Nous avons rencontré Stuart Braithwaite, leader du groupe écossais Mogwai, lors de la 21e édition de la Route du Rock. Le groupe a sorti cet hiver son septième album studio "Hardcore Will Never Die, But You Will", qui prend une direction un peu plus pop pour ce mythique groupe post-rock. Nous avons demandé à Stuart de piocher cinq mots-clés dans notre chapeau magique...
Evidemment si le dessinateur Luz se met à chanter, on peut imaginer que ce sera quasi incompréhensible, entre coin-coin, grognement canin et marmelade vocale. Eh bien c’est le cas !
Les Zombie Zombie sont lâchés dans l'arène du POP In (records) et il y a du sang sur les murs à l'image du dessin de Luz qui ornemente la photo de Stephmel sur laquelle nous voyons trôner Etienne Jaumet et Cosmic Néman, tout de bleu vétus, visages blafards et regards louches.
Régulièrement, Stanley Brinks nous envoie un disque comme une carte postale. Celle-ci nous vient de Norvège, comme quoi, des bonnes nouvelles peuvent aussi arriver de là-bas cet été. Stanley et Clémence se sont fait de nouveaux amis avec les Kaniks qui, s’ils ne savent pas chanter, savent onduler entre le klezmer, le calypso et le nordic reggae.
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