Ils sont Bretons et leur musique mélancolique évoque les routes poussiéreuses, les espaces sauvages, les jeans fatigués...The Missing Season est venu nous apporter un peu de soleil sur la terrasse du 7ème Ciel dans cet été pourri.
Enregistré avec la fine fleur de la scène écossaise, le premier album d'Aaron Wright renoue avec la grande tradition d'une pop britannique ouverte d'esprit et ambitieuse.
Notre correspondant bicéphale en Suède revient sur l'album de Dengue Fever sorti il y a quelques semaines et se souvient entre deux bouchées de porc sauce aigre douce avec nostalgie du premier album du groupe.
Le label Morr a décidément le chic pour dénicher des artistes qui, considérant la musique comme un travail d'orfèvre délicat, ne dédaignent jamais les leçons d'atelier de leurs maîtres et aînés, et brillent autant par la grâce que par la modestie.
Léger retour en arrière... Avant la sortie du très beau "Kamikaze Planning Holidays", Jullian Angel s'est posé et a fait le point "in a small room", comme l'indiquent les notes de pochette.
Le Festival des Vieilles Charrues soufflait cette année ses vingt bougies, après une dix-neuvième édition particulièrement décevante, aussi bien sur le plan climatique que scénique. On se souvient encore de la médiocre performance de Muse, tête d'affiche du festival, alors que le passage de Bruce Springsteen en 2009 restait gravé dans les mémoires. Cette année, là encore, les meilleures performances n'étaient pas à rechercher du côté des artistes reconnus mais bien de groupes peu populaires mais ô combien plus enthousiastes. On notera aussi une bien meilleure organisation du festival, qui a su limiter la casse avec l'aléa climatique breton et faire disparaître l'allure sale et boueuse du camping festivalier, véritable déchèterie il y a encore un an. Chapeau.
C'est un bien bel objet que nous offre Tara King Th. cette fois encore ; comme à leur habitude, ils ont soigné le look délicieusement seventies de ce "double-single" (un 45T à deux faces A, quoi) peaufiné comme un générique de James Bond.
Fritz Corner enchaîne les belles propositions de soirées cet été : entre Boris et Battles+Fire ! (sans Jim O'Rourke), il nous offre ce soir la tournée de reformation d'Electrelane. Après un plongeon sur la berge et un dîner chinois (Chez Ho's "bäst just nu"), nous nous dirigeons vers Strand pour une soirée hot, hot, hot. Le concert est un événement, puisque Electrelane se reforme pour notre plus grand plaisir. Pour une fois, nous sommes en avance : : celle qui me tient la main est grande grande fan !
L'ex-Weather Prophets Pete Astor se joue des intempéries et, accompagné de Ben Phillipson, joue trois chansons tirées de son dernier album, "Songbox". Rien que pour vous.
Par un jeu d'association de sensations plus que d'idées, ce premier disque m'en rappelle immanquablement deux autres : Facts and Fiction d'Asian Dub Foundation et l'album séminal de Rage Against the Machine. Musicalement ? Rien à voir. Ou pas grand-chose.
On l'oublie souvent, mais le rock, c'est mal.
Des garçons pas gentils, noirs de cuir, ou pire !, d'âme, invoquent le diable en moins de trois minutes. Possible définition que le vent a emportée depuis longtemps mais qui nous revient à l'écoute de certains disques.
Les Boris sont de grands malades. Ça, on le savait. Après avoir bien appris les stratégies de vente de disques chez Southern Lord (multiples éditions limitées, vinyles colorés), comment peut-on leur en vouloir de sortir deux disques le même jour, après la parution quelques mois plus tôt d’un nouvel album subtilement intitulé "New Album" décliné en deux tracklistings différents suivant la version vinyle ou cd ? C’est donc toujours difficile et coûteux de suivre Boris. Ils nous préviennent pourtant :"Attention Please". Et pourtant, bien malin qui aurait prévu le nouveau mouvement de Boris dans le heavy disco ou l’electropute ?
Le quatuor australien, Cloud Control, aura enfin réussi à traverser les océans. En signant chez Ivy League Records, cette jeune formation, originaire des Blue Mountains, situées à quelques kilomètres de Sydney, laisse résonner les échos d’une culture alternative, tournée vers l’avenir et aussi profondément ancrée dans les coutumes ancestrales.
Le sous-sol de l'International est plutôt rempli ce jeudi pour accueillir El Gran Chufle et She Keeps Bees, un groupe espagnol et l'autre américain, véritable raison de ma présence sur les lieux. Les premiers débutent leur set vers 21H30 : ils jouent un mélange de surf music et de digressions psychés pas désagréable ; le guitariste et l'organiste chantent à tour de rôle...
Il fait entrer le black metal dans les sphères de la pop, quitte à passer pour une bête curieuse dans chacun de ces domaines. Auteur d'un manifeste justifiant sa démarche artistique, Transcendental Black Metal, Hunter Hunt-Hendrix a l'art d'attiser les passions, suscitant autant d'admiration que de haine. POPnews a mis le grappin sur l'ambitieux frontman de Liturgy, à l'occasion de sa performance à la galerie Olivier Robert.
Comme c’est bon de le retrouver. Extraballe, un des rares groupes français capables d’être signés par Elektra à l’aube des eighties, et qui avait disséminé sur une poignée d’albums et de 45 tours une certaine idée de l’élégance rock et des mélodies tout en raffinement, nous avait laissés en carafe depuis quelques années. Que devenait Jean Jovenet, chanteur/guitariste, compositeur principal du groupe ?
On vous parlait récemment des multiples talents de Joseph Arthur, dont le dernier disque, "The Graduation Ceremony", mérite quelques éloges. Pour voir une autre facette de ses talents, voici un petit clip (officiel) où l'artiste new-yorkais peint un nombre impressionnant de portraits, sur fond d'une de ses dernières chansons, "Face In The Crowd". Torturé mais fascinant.
Gardens & Villa est/sont (le pénible de ces noms singulier et pluriel) une petite énigme. Pas étonnant de voir ce jeune groupe acoquiné avec Richard Swift, sorte de Mark Ronson secret (et pas canadien) pour son goût du vintage actualisé.
De The Missing Season, je gardais un souvenir très pop, au travers d'un EP sorti en 2010 et qui avait tout pour faire du groupe une des belles confirmations de 2011. Mais "To the Fire" pose de nouvelles bases : c'est sur un terrain boisé qu'évolue le groupe pour ce disque.
Si leurs voisins suédois ont depuis bien longtemps abandonné leurs complexes vis à vis de la toute puissante scène britannique, les groupes pop norvégiens semblaient jusqu’ici avoir beaucoup plus de difficultés à franchir le cap d’une notoriété limitée à l’échelle locale. Un ordre établi que pourrait aujourd’hui venir bouleverser la révélation de Cold Mailman.
Déjà, sur "Nests", le duo de Brooklyn m'avait impressionné : She Keeps Bees offrait un rock basique (une voix, une guitare, une batterie - difficile de faire plus simple), puissant (la voix de Jessica Larrabee donne à sa musique une profondeur particulière et sa guitare saturée vient bien appuyer le propos) et colorée d'influences diffuses, que l'on situait grosso modo à quelques emcablures du delta du Mississippi ("Ribbon", le gospel d'introduction de "Nests", chanté a capella en est un fort bon exemple).
La fratrie Friedberger est plus connue sous le nom rougeoyant des Fiery Furnaces, combo pop-à monter-soi-même réputé pour ses gymkhanas cubistes et épuisants. Mais pas que, à l'image de leur férocement accessible "I'm Going Away", dernier en date vanté un peu partout.
Encore un album qui risque de passer inaperçu ! The Wave Pictures est presque condamné à ne plaire qu’à ses fans et pourtant il y a de sacrées chansons dans ce "Beer in the Breakers" pour ceux qui voudront bien les entendre. Bien sûr, pour la phalange indé de base, il faudra passer la barre de la musique, facilement cataloguée "classic rock" ou "dad rock".
Les Pony Taylor avaient débarqué avec sous le bras un fort bel album qui en aurait remontré à bien des groupes de la perfide Albion. C'était en 2009, et depuis ce temps-là, j'attendais, certes sereinement, mais tout de même, des nouvelles du groupe originaire du Sud de la France.
Encore un n-ième duo electro-pop allemand, certes largement réminiscent des productions Morr Music, mais avec des chansons plutôt réussies. Ne renouvelle pas le genre, mais le prolonge tout à fait dignement.
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