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Disques

Natalie Merchant – Motherland

NATALIE MERCHANT – Motherland
(Elektra/Warner)

NATALIE MERCHANT - MotherlandJusqu’ici, les albums solo de Nathalie Merchant ne nous avaient pas vraiment fait sauter au plafond. Rien d’indigne, mais rien non plus qui soit digne des premiers 10 000 Maniacs (les inusables "Secrets of the I Ching" et "The Wishing Chair"), et d’une personnalité parmi les plus passionnantes et attachantes de la musique populaire américaine (cf. son site Internet www.nataliemerchant.com).
Sans être convaincant de bout en bout, ce nouveau LP, paru l’année dernière dans une relative indifférence chez nous, a le mérite de sortir la jolie Nathalie de l’ornière AOR/MOR dans laquelle elle avait tendance à s’embourber, au profit d’une production plus subtile et variée (signée T Bone Burnett).
En-dehors d’une poignée de chansons où la banalité des arrangements a tendance à souligner la faiblesse des mélodies ("Put the law on you", "Build a levee"), l’album se laisse écouter avec plaisir, et même avec passion à quelques reprises – au diapason de textes abordant les relations amoureuses quand ils ne versent pas dans un mysticisme riche en allusions bibliques. Les morceaux les plus dépouillés sont de belles réussites ("Motherland", "Golden Boy", "The Worst Thing"), et l’on retrouve avec plaisir la légèreté pop-folk des 10 000 Maniacs sur "Tell Yourself". Natalie Merchant s’offre aussi (enfin !) quelques audaces, comme "This House Is on Fire" et son oud, et surtout le symphonique "Henry Darger". Sa voix, parfois un peu trop expressive, se fait ici frémissante… et n’est pas loin de nous donner la chair de poule.

Vincent

This House Is on Fire
Motherland
Saint Judas
Put the Law on You
Build a Levee
Golden Boy
Henry Darger
The Worst Thing
Tell Yourself
Just Can’t Last
Not in This Life
I’m not Gonna Beg

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