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Disques

Benjamin Schoos – China Man VS China Girl

Benjamin Schoos - China Man VS China Girl 

Qui es-tu Benjamin Schoos ? Auteur, compositeur, arrangeur, musicien multi-instrumentiste, producteur, j’en passe et des meilleurs, Schoos est plus connu sous le pseudo de Miam Monster Miam. Ce trentenaire jamais à court d’excentricité a fondé en 2006 le label Freaksville Record où officie entre autres Lio, Jacques Duvall, Loved Drones et Mademoiselle Nineteen (en gros toute la Belgique qu’on aime) presque toujours accompagné de l’excellent groupe maison Phantom. Acclamé par la presse qui voit en lui le nouveau Gainsbourg (il en faut toujours au moins un en activité), Schoos exporte désormais ses talents hors des frontières de ce Plat Pays qui est le sien et travaille actuellement sur un projet avec Alain Chamfort. Bref, le type est promis à un bel avenir.

China Man VS China Girl ? Un concept-album, étrange et délirant mais chanté et joué avec une certaine solennité. L’histoire d’un catcheur « plutôt ballot, pas très doué qui fait moins peur que pitié mais qui pourtant adore son métier » s’apprêtant à monter sur le ring pour affronter la redoutable « chinoise ». Inégal (comme le duel entre le catcheur de porcelaine China Man et la fille du dragon China Girl), l’album alterne talk-over et mélodie, arrangements synthétiques et acoustiques, chansons sentimentales et interludes légères. Bref, ça part un peu dans tous les sens mais chacun y trouvera son compte.

Influences Jean-Claude Vannier et Gainsbourg période Melody Nelson, François de Roubaix, Todd Rundgreen, Jean-Michel Jarre, Giorgio Moroder, pourquoi pas Michel Polnareff. Schoos emprunte aux seventies sans pour autant sonner passéiste. Pour la voix, c’est dans la droite ligné des dandys de la french pop, d’Etienne Daho à Alain Chamfort en passant par Jean-Charles Versari et Dominique Dalcan.

Le tube de l’été « Je ne Vois que Vous » en duo avec Laetitia Sadier, ex glorieuse laborantine chez Stereolab. On a du mal à comprendre ce qu’il faudrait de plus pour que les radios commerciales matraquent le titre et en fassent leur tube de l’été. Une vraie bonne pop-song à fredonner sous la douche.

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