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Disques

Les Inrocks Lab. Volume 2

Inrocks Lab - Inrocks Lab Volume 2

Moi les compilations j’adore ça ! On s’en échangeait entre copains pour se faire découvrir nos titres préférés et j’en composais moi même pour mes longs voyages de vacances. Plusieurs années après voilà qu’une nouvelle compilation débarque sur mon étagère à disques, et pas des moindres : celle des Inrocks lab.

Les Inrocks Lab c’est avant tout de la découverte, des paris audacieux sur de jeunes groupes français prometteurs sélectionnés avec soin par les pros et le public avide de nouveautés. Ce concours géant a déjà donné naissance à d’excellents groupes comme Cocoon et Aline. Pas besoin de beaucoup plus pour prouver la valeur de cette sélection qui fait mouche à chaque fois. Ce deuxième volume est une réussite. Le disque représente bien les jeunes groupes du moment qui baignent dans la musique électronique tout en cherchant à mélanger les genres et à se créer une identité.

18 titres, rien que ça. Il y a du beau monde sur nos petites scènes françaises. Peu de groupes exerçant dans la langue de Molière hélas… Le choix de Moodoïd et son excellent titre « Je suis la montagne » en ouverture et « Biarritz » de Rhume (oui il n’y a pas que Fauve dans la vie) un peu plus loin me font donc très plaisir. N’ayons pas peur du français !

La suite du disque n’en est pas moins bonne, au contraire. Mes oreilles réagissent déjà au second titre du groupe We Are Match dont je vois déjà le nom partout. Et on comprend pourquoi à l’écoute de « Violets », très joli titre plein d’harmonies de voix comme j’aime. Je suis surprise et ravie d’entendre Orval Carlos Sibelius qui s’est déjà bien installé dans le paysage musical français.
A retenir aussi : Who Makes Anita Shake, déjà croisés sur la scène du Petit Bain et tout aussi excellents en studio que sur scène, les Nantais à la pop aérienne de Disco Anti Napoléon et les Rennais de O Safari, presque Indochiniens (en bien mieux) sur le titre « La fille et le garçon ». Et enfin la très bonne clôture du disque : Bois Noirs et le titre « We’ll never be afraid ».

Décidément la nouvelle scène française est dans le coup et dans les starting-blocks pour prendre le relais si besoin. Vivement le volume 3 !

 

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