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Disques

The Divine Comedy – Regeneration

THE DIVINE COMEDY – Regeneration
(Parlophone / Labels)

THE DIVINE COMEDY - RegenerationTant qu’a faire, pourquoi ne pas prendre un titre casse gueule ! Renouveau, renaissance résurrection ? Il y en avait plein. Et de toutes façons ils auraient servi de titres dans le NME et les Inrocks alors, pourquoi pas Regeneration ? 
La fin de carrière de Neil Hannon chez Setanta faisait un peu peur aux aficionados. Il avait été mis tant d’espoir et d’anticipation dans "Libération" et "Promenade" qu’il était frustrant et presque pénible de voir Neil s’auto-parodier sur "Fin de siècle" après avoir parodié Scott Walker sur "Casanova". Et ce n’était certainement pas les deux inédits de la compilation qui signait la fin de la collaboration entre Hannon et Setanta, qui allaient rassurer le public tant ils étaient boursouflés et imbus d’eux même. Mis à côté de "Your Daddy’s Car" que vaut "Gin Soaked Boy" ? Pas grand chose et encore je suis généreux. 
Alors, que fallait-il attendre de Divine Comedy, maintenant sur une Major ? Maintenant que l’argent coulait à flot, allaient-ils se laisser aller et mettre a exécution tous leurs fantasmes de cross-over entre les symphonies de Beethoven et  la vision pop tarabiscotée des Spice Girls ? Je l’avoue, je redoutais la première écoute de Regeneration. Mais comme dans tout bon film les gentils gagnent toujours a la fin. Neil et sa bande (qui ont désormais plus qu’un simple rôle d’exécutants) s’y sont repris à deux fois mais ont réussi à ne pas tomber dans la facilité de la production 24 carats. Plutôt que d’épancher leurs tourments mélodiques dans des envolées de violons et de hautbois pompiers en diable, ils sont retournés à la case départ, à la guitare et au piano, parfois à l’orgue. Les chansons sont simples, accueillantes et surtout pas arrogantes. On retrouve le goût de Neil Hannon pour les énumérations ("Lost Property"), pour les pop song sucrées ("Perfect Love Song") ses commentaires sociaux pointus et à propos ("Beauty Regime"). Regeneration réussit à être à la fois simple (mais pas simplet), beau, intelligent et absolument jouissif. Comme à la première écoute de "Promenade" le pied ne peut s’empêcher de remuer (je vous mets au défi de résister à la ligne de basse de "Note To Self") et le visage ne peut s’empêcher d’esquisser un large et franc sourire de contentement. Regeneration est une machine à voyager dans le plaisir !

Gildas

Timestretched
Bad ambassador
Perfect Lovesong
Note to self
Lost Property
Eye of the needle
Love what you do
Dumb it Down
Mastermind
Regeneration
The beauty Regime

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