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A Sunny Day in Glasgow – Scribble Mural Comic Journal

A SUNNY DAY IN GLASGOW – Scribble Mural Comic Journal
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A SUNNY DAY IN GLASGOW - Scribble Mural Comic JournalQu’est-ce qui arrive lorsque deux Américains non préparés de Philadelphia s’exilent, qui dans les brumes londoniennes à la suite de sa girlfriend (Ben Daniels), qui dans les jours sans soleil de Glasgow pour des études d’art (Ever Nalens) ? C’est simple. Ils se laissent peu à peu happer par la mélancolie poisseuse des lieux, leur cerveau suit les courbes sinueuses de mélodies psychédéliques qui s’impriment en eux à leur insu, leur jeu de guitare se perd dans des effets de reverb et de pédales, et, fait plus grave, les soeurs de Ben, Robin et Lauren pourtant à distance, commencent à se prendre pour des sirènes et à chanter comme Elisabeth Frazer. Bref, par imprégnation, propagation ou contamination, ils deviennent shoegazers, et c’est une maladie sans rémission. Qui, plus est, près de vingt ans après la première épidémie, cela ressemble à un vieux mal résurgent, comme la tuberculose ou le paludisme, qu’un bon vaccin aurait dû leur épargner. Mais, à l’écoute de leur premier album en guise de beau symptôme, on se dit que cela a dû terriblement leur plaire : petits pervers. Comme par ailleurs ces jeunes gens sont malins, et qu’ils ne courent pas après la suite de "Loveless", ils ont cherché à tremper les germes dans un bain électronique dansant du plus bel effet : voir "No. 6 von Karman Street", entrelaçant rythmes, syncopes vocales et échos en tout genre. Ailleurs, le groupe ne lésine pas non plus sur les mélanges d’instruments (mandoline, banjo, piano) et de samples copiés/collés pour décanter sa mixture. Entre mur du son ("A Mundane Phonecall to Jack Parsons") et bizarreries psychés greffant Stereolab sur les Cocteau Twins ("Lists, Plans"), leurs morceaux s’avèrent aussi bizarres que séduisants. Et l’on sait gré, malheureusement à titre posthume, au label Notenuf d’avoir su si bien cultiver les prochaines infections du conduit auditif (voir la sortie du premier album de The Battle of Land And Sea).

David Larre
Wake Up Pretty
No. 6 von Karman Street
A Mundane Phonecall to Jack Parsons
Our Change into Rain is No Change at All (Talkin’ ’bout Us)
Ghost in the Graveyard
5 :15 Train
Lists, Plans
C’mon
The Horn Song
Panic Attacks are what Makes Me "Me"
Watery (Drowning is just Another Word for Being Burried Alive Under Water)
Things Only I Can See
The Best Summer Ever

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