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Bilans annuels

Bilan 2024 – L’année des VIP

Qu’avez-vous écouté en 2024 ? Comment avez-vous vécu cette année ? Et qu’attendez-vous de 2025 ? Des musiciens et acteurs du monde de la musique nous ont répondu !


L’ancien rédac’ chef musiques des Inrocks a publié en novembre son troisième livre aux Éditions Braquage, “Mind the Gap, une vie en Angleterre”, trois ans après le déjà autobiographique “Passeur”.

Moment marquant 2024 : L’arrachement des repères qui maintenaient les musiques séparées, isolées, avec des collectifs anglais inqualifiables comme Ezra Collective, Moin ou Sault.

Albums 2024 : Fontaines D.C., Laura Marling, Fred Again.

Espoirs pour 2025 : Le triomphe de Little Simz, Kneecap, Rahill.


Le jeune groupe vendéen a sorti cette année son premier album “Don’t Be Boring”.

Qu’avez-vous écouté en 2024 ?
Elouan Davy (chanteur et guitariste) : Moi, je vais dire Bad Nerves, groupe londonien.
François Rocheteau (batteur) : The Hives, groupe suédois. Ça fait déjà trois ans que j’écoute ça.
Lila-Rose Attard (bassiste et chanteuse) : Cette année, j’ai pas mal écouté PJ Harvey. Plus récemment, j’écoute à fond The Cure parce qu’ils ont sorti un dernier album dont je ne raffole pas mais ça m’a fait écouter ce qu’ils ont fait avant. J’aime trop le mythe autour de ce groupe, ce qu’ils ont réussi à créer.
Calvin Tulet (guitariste) : Un groupe que j’ai beaucoup écouté cette année, c’est un groupe français, Johnny Mafia. On écoutait ça, tous ensemble, tout le temps, à un moment donné. Je n’étais pas trop dans le truc et puis, je les ai vus avant l’été. On est allés les voir tous ensemble à un festival à Tours. Je les ai vus deux jours d’affilée et c’est là que je me suis dit : la claque ! Je ne sais pas pourquoi, c’est venu comme ça d’un coup, et je les ai écoutés tout l’été. Tous les matins à fond.

Comment avez-vous vécu cette année 2024 ?
Elouan Davy : C’était bien parce qu’il y a eu plein de nouveautés. Il y a eu notre premier album. Après la sortie de l’album, il y a eu de bonnes dates qui se sont profilées. On a changé de boîte de production. Maintenant, on est chez un gros, on va avoir d’autres opportunités grâce à eux. On a aussi changé d’équipe autour de nous. Il y a eu beaucoup de changements pour qu’ensuite, ça glisse tout seul. C’était intéressant, il y avait plein de choses à faire.

Qu’attendez-vous de 2025 ?
Calvin Tulet : Un truc dans le même style que cette année : faire des concerts, se faire connaître encore plus, passer les 10 000 abonnés sur Insta !


Musicien mais aussi auteur ou scénariste de BD, il a sorti en novembre l’album “Comme Kafka” (avec Mocke, Claire Grupallo et Thomas Poli) sur le label breton qu’il a fondé, L’Église de la Petite Folie. Plus tôt dans l’année était parue la BD “Vivre libre ou mourir, une histoire du punk et du rock alternatif en France dans les années 80” (chez Glénat, avec au dessin Nicolas Moog).

Moment marquant 2024 : le concert des Tétines Noires au Festival Invisible de Brest, un cabaret punkoïde complètement cinglé qui m’a cueilli par surprise. Je savais que c’était bien, mais pas à ce point-là.

Album de 2024 : “Qui parle ombre” de Midget!, où Mocke et Claire Vailler confirment leur échappée belle hors des sentiers battus de la chanson et de la pop, jusqu’aux lisières de la musique contemporaine et minimaliste. Un disque en forme d’aurore boréale en plein milieu d’une époque sombre.

Espoir pour 2025 : Bacchantes, groupe de quatre filles dans le vent, qui viennent de sortir leur deuxième album et vont tourner l’année prochaine. Amélie Grosselin, Claire Grupallo, Astrid Radigue et Faustine Seilman inventent quelque chose d’à la fois ancien et nouveau, là, sous nos yeux.


Désormais réduit au duo Armelle Pioline-Michel Péteau, le groupe a sorti cette année l’album “La Digue”.

Qu’avez-vous écouté en 2024 ?

Armelle :

Brigitte Fontaine – Pick Up
Juniore – Trois deux un
Daniel Knox – Won’t You Take Me With You
Philippe Katerine – Zouzou
Kabeaushé – These Dishes Ain’t Gonna Do Themselves

Et beaucoup beaucoup de Françoise Hardy (pour le boulot).
Et beaucoup beaucoup de Nico (pour le plaisir).

Michel :

Peter Doherty et Frédéric Lo – The Fantasy Life of Poetry & Crime
Emahoy Tsegué-Maryam Guèbrou – Ballad of the Spirits 
The Beatles – Now And Then
WOO – 1001 Decisions

– Que retenez-vous de cette année ? Quels ont été pour vous les événements importants ?

À titre personnel (Armelle), mon année a été marquée par la mort de mes deux parents, à quelques mois d’écart. Ça remue beaucoup, même quand on s’y attend.  RIP Simone & Alfred.
Moins intimement, j’ai été traversée d’un horrible frisson quand Bardella se voyait déjà chef d’un gouvernement composé de fachos. 
J’ai été en revanche merveilleusement émue par les rassemblements de citoyens autour de cette affaire
et par la « victoire » (sic) du Nouveau Front populaire. 
L’élection de Trump me laisse encore un peu incrédule… comment est-ce possible ?
Plus récemment, j’ai jubilé au départ du grand dingue pervers qu’est Bachar al Assad, parce que j’ai vu de mes yeux, quand j’étais en Syrie il y a 30 ans, sous le pouvoir du père Assad, les conséquences d’une dictature féroce : un peuple qui ne se parle plus, de rien, tant la terreur est partout. Et, au détour d’une rue, des pendus sur la place publique…

Quels sont vos espoirs, projets, attentes (musicaux ou autres) pour 2025 ?

2024 aura été une année de labeur pour SuperBravo, puisque l’on a monté notre label (Marelle Music), écrit et produit un nouvel album, participé à de nombreux projets musicaux, poétiques, visuels…
2025 sera l’année du bonheur, car nous démarrons une tournée de huit mois dans toute l’Europe, en duo, avec l’album ”La Digue” dans nos bagages. Nous serons de retour pour une date parisienne en juillet 2025. 
Personnellement (Armelle), je serai à nouveau sur les planches dans la peau de Françoise Hardy, à partir de septembre 2025, dans le spectacle “Le Temps de l’amour”


La chanteuse a sorti cette année l’album “Vif !” et on a pu la voir notamment sur la scène des Trois Baudets, à Paris.

– Qu’as-tu écouté en 2024 ?
Alors difficile de choisir dans la pléthore de propositions musicales mais voici des albums que j’ai plus écoutés que d’autres : 
LOMA : How Will I Live Without a Body 
Museum Legs : And Over and Over
Jack White :  No Name 
The Mary Wallopers : S/T 
Stéphane Mulet : Dans le soleil un cri 

Museum Legs – “Spiral On”.

– Que retiens-tu de cette année ?
Des choses fort sympathiques… 
Le bazar au niveau politique en France et en Belgique. 
Le procès de Gisèle Pelicot.
La réélection de Trump.
La guerre à Gaza et au Proche-Orient.
Les coupes de budgets dans la culture et le social.

Sinon, je perds la mémoire.
Je ne sais pas si c’est la vieillesse ou le fait qu’on finit par essayer d’attraper les choses essentielles, proches, et essayer de faire des choses à notre humble niveau, pour ne pas tomber dans le désespoir de ce monde absurde.

D’un point de vue musical, mon album sorti en avril m’a apporté beaucoup de joies sur sa réalisation et sa sortie. J’ai l’impression que la vie d’un disque est de plus en plus courte, on déploie beaucoup d’énergie dans la promotion et puis après on aimerait aussitôt faire pleins de dates mais il faut être patient  nous ne sommes que de petits acariens dans un monde de plus gros insectes, qui travaillent et essayent de se faire une petite place. Heureusement les dates arrivent enfin en 2025, notamment une petite tournée allemande et espagnole – nul n’est prophète en son pays.

– Quels sont tes espoirs, projets, attentes (musicaux ou autres) pour 2025 ?
Une série de dates de concert arrivent donc jusqu’à septembre, puis parallèlement il faut penser à la suite. Je ne sais pas encore si je referai un disque, tout dépend de l’enthousiasme  de chacun, du label, des musiciens.

Mais j’ai toujours envie de créer, d’écrire des textes et les lier à la musique. J’aimerais sortir du cadre, travailler plus encore la musique avec mes différents amis collaborateurs. Je déteste l’appellation
« chanson », ou encore pire, « chanson française ».

Je continue à apprendre à jouer de la guitare, je débute. Je dois la travailler tous les jours. 

Sinon, je vais participer à un projet du metteur en scène Renaud Cojo qui s’appelle “While My Guitar Gently Weeps” et à un autre projet avec une amie actrice, chanteuse et danseuse, Ingrid Strelkoff. Tout ça est assez nouveau pour moi. 


Membre historique de Tahiti 80, qui a sorti en 2024 l’album “Hello Hello”, il est aussi la moitié de Faïence (avec Julien Bouchard), dont le premier EP “Tendance” est paru en cette fin d’année.

– Qu’as-tu écouté en 2024 ?
En 2024, j’ai replongé dans la pop 60’s, redécouvrant de nombreux groupes (Octopus, The Association, New Colony Six, etc.). J’ai l’habitude aussi d’être surpris chez les disquaires par des disques que je n’avais pas prévu d’acheter, par exemple cette année du rock steady (The Heptones, The Gaylads), de la pop 80’s (The Jazz Butcher, Robyn Hitchcock)…

– Que retiens-tu de cette année ?
Cette année a été marquée pour moi par la sortie du dernier Tahiti 80, avec la joie simple de retourner sur la route, retrouver plein de têtes, plein de super souvenirs… Vivement la suite en 2025 !

– Quels sont tes espoirs, projets, attentes (musicaux ou autres) pour 2025 ?
J’espère pleins de projets, du Tahiti 80, du Med [Médéric en solo, NDLR], du Faïence, bref je vais être bien occupé et c’est très bien comme ça, ah ah !


Basée au Mans, molto morbidi a sorti cette année son premier album, “String Cheese Theory”.

Qu’as-tu écouté en 2024 ?
Pour ce qui est des artistes que j’ai écoutés ad nauseam, j’ai visiblement eu une petite phase régressive, puisque j’ai beaucoup réécouté Chelsea Girls de Nico et le groupe Holden, deux madeleines de Proust. J’ai aussi énormément écouté Arthur Russell, Pram, Prefab in the Sun de Jeanette, Shira Small, Les Ssiphonophores des eaux froides et profondes de l’Arctique de Pointe du Lac, Electrelane, et je crois qu’il faut que je décide de m’arrêter là parce que j’aurais du mal à mettre un point final à cette liste. Et pour preuve que j’écoute aussi des choses de mon temps, j’ai suivi de près les sorties de mon label, No Salad Records, avec les EPs et albums d’Ana Bălan, Sunna Margrét et Arto Lindsay et j’ai écouté pas mal de disques des groupes pour lesquels j’ouvrais, comme Tapir ou Omni, j’essaie toujours de le faire. Enfin, dernière mention pour Slif slaf slof de Mermaid Chunky , coup de cœur des sorties 2024.

Jeanette – “Ships in Harbour”, extrait de l’album “Prefab in the Sun” (1988).

Que retiens-tu de cette année ? Quels ont été pour toi les événements importants (musicaux ou autres ?)
Une année très riche sur tous les plans : la sortie de mon premier album avec des retours et des soutiens dont je suis assez fière, de belles rencontres littéraires (j’ai été accompagnée par de belles lectures tout au long de l’année) qui m’ont permis de trouver un peu d’apaisement face à une anxiété politique et géopolitique particulièrement accrue cette année.

Quels sont tes espoirs, projets, attentes (musicaux ou autres) pour 2025 ?
Pour molto morbidi, la sortie d’un nouvel EP qui devrait être accompagné de quelques surprises, continuer à défendre le projet sur scène parce qu’il semble s’y passer des choses dont je suis la première étonnée, un espoir de concerts outre-Manche. Pour moi-même, continuer à trouver refuge dans les livres, dans l’art, auprès de mon chat et de mes proches, quand le spleen me dévore. Et pour le reste, je vais reprendre les mots de Bruit Noir, VIP de l’année passée : « un monde un peu moins dégueulasse ».


Ce vétéran de la scène indé écossaise a sorti cette année un nouvel album de son groupe BMX Bandits, “Dreamers on the Run”, dont il est le seul membre permanent depuis le milieu des années 80.

Qu’as-tu écouté et aimé en 2024 ?
Le premier des albums sortis en 2024 qui m’ait vraiment impressionné, c’est “Sadness Sets Me Free” de Gruff Rhys. Dans toute sa discographie solo, c’est mon préféré, et la chanson “Bad Friend” m’a particulièrement marqué. Je pense que les arrangements des chansons sont vraiment magnifiques. Et pour rester au Pays de Galles, je trouve que “Beehive Beach” est l’un des meilleurs albums d’Euros Childs.

Mon album préféré de l’année est “Young-Girl Forever” de Sofie Royer. Sofie avait déjà sorti mes albums préférés de 2020 et de 2022. Elle est ma chanteuse favorite à avoir émergé au XXIe siècle ! C’est une vraie artiste, il se passe peu de jours sans que je l’écoute. Quand on aime vraiment le travail d’un artiste, on a l’impression qu’il fait partie de soi, comme si on était infecté par une belle maladie dont on ne veut pas guérir.

Que retiens-tu de cette année ? Quels ont été pour toi les événements importants (musicaux
ou autres ?)
Cette année, la plupart de mon temps a été consacré à m’occuper de notre fille qui a presque 2 ans. Ma compagne Chloe travaille et je suis père au foyer. J’aurai 60 ans ce 30 décembre, et c’est magique d’avoir cette petite personne belle et drôle dans ma vie. Nous écoutons beaucoup de musique ensemble, notamment des chansons de comédies musicales de Rodgers et Hammerstein et des Sherman Brothers.

À cause de notre fille, je n’ai pas pu voir de concerts cette année, sauf quand je jouais avec les BMX Bandits. J’ai vu le duo écossais The Cords, composé de deux sœurs adolescentes. Leur musique est très influencée par une grande partie de l’indie pop écossaise du milieu des années 1980 et dégage une grande exubérance, elle célèbre la vie. Elles ont interprété une version de notre chanson “I Wanna Fall in Love” et j’étais ému aux larmes que ces adolescentes aient envie de jouer une chanson que nous avons écrite il y a près de trente ans.
J’ai aussi eu l’occasion de voir Sofie Royer à Londres, le cadeau d’anniversaire en avance d’une bonne amie. C’était incroyable, mon concert préféré de l’année et même de la décennie. J’ai aussi vu Hifi Sean et David McAlmont. J’ai commencé les BMX Bandits avec Sean en 1985 et je pense que ce qu’il produit aujourd’hui avec David est la meilleure musique qu’il ait jamais faite Ils ont enregistré trois très bons albums ces dernières années.

Quels sont tes espoirs, projets, attentes pour 2025 ?
2025 marquera le 40e anniversaire de la création des BMX Bandits et nous commencerons à le célébrer par un concert à Glasgow où nous jouerons le dernier album “Dreamers on the Run” avec des cordes, une flûte et une trompette en plus de la formation habituelle. Nous interprèterons également des chansons plus anciennes. Je ne sais pas si nous parviendrons à publier un autre nouvel album en 2025 mais j’espère que nous sortirons au moins une ou deux chansons inédites et quelques rééditions pour fêter cet anniversaire.


Après quelques années de silence, cet Anglais installé au Canada est revenu cette année avec un album pop-folk d’une belle délicatesse, “Has It Been a While ?”.

Qu’as-tu écouté en 2024 ?
Beaucoup de choses anciennes, je le crains, mais parmi les nouvelles il y avait :
• Un album doux et ensommeillé du groupe de Bristol Permapup.
• Une chanson de Lou Terry, qui serait un hit radio dans un monde parallèle.
• Et, enfin, de l’afro-pop riche et enrichissante par Pa Salieu.

Que retiens-tu de cette année ?
Lors de la release party du nouvel album il y a quelques semaines, nous avons joué avec un quatuor à cordes et c’était super… Ça va être difficile de faire mieux.

Quels sont tes espoirs, projets, attentes (musicaux ou autres) pour 2025 ?
J’espère que nous pourrons venir jouer en France !


Il est l’auteur d’une biographie de Shane McGowan, sortie en France cette année sous le titre “Shane McGowan, le légendaire chanteur des Pogues” dans une traduction de Rémi Boiteux. On lui doit aussi des ouvrages sur Ian Dury et sur le label Stiff records.

Qu’as-tu écouté en 2024 ?

Art School Girlfriend – Soft Landing 
Khruangbin – Con Todo el Mundo 
Bonobo – The North Borders 
Judee Sill – Heart Food 
Everything But The Girl – Adapt Or Die (Ten Years of Remixes) 

J’ai vraiment découvert Art School Girlfriend cette année et j’ai probablement écouté “Soft Landing” et son prédécesseur “Is It Light Where You Are ?” plus que tout en 2024. “Con Todo el Mundo” de Khruangbin a été mon disque préféré du dimanche matin.

– Que retiens-tu de cette année ? Quels ont été pour toi les événements importants (musicaux
ou autres ?)

John Grant est l’un de mes artistes préférés en live et son concert aux Epic Studios à Norwich en octobre a été vraiment mémorable. Cela m’a rappelé à quel point il est un auteur de chansons original, authentique et plein d’esprit, et à quel point il évolue constamment musicalement.

The The au Waterfront à Norwich a été un autre moment fort, 36 ans après que je les avais vus à Londres. J’étais d’autant plus heureux d’entendre Matt Johnson jouer “This Is The Day” que les lieux intimistes comme celui-ci sont mes endroits préférés pour voir des concerts.

Discuter avec les fans français de Shane MacGowan lors d’un événement à Paris pour promouvoir l’édition dans votre langue de “A Furious Devotion” a été une expérience fantastique. Ses chansons ont une vraie profondeur émotionnelle et c’était merveilleux de voir ce qu’il continue de représenter pour les gens en France. Le lendemain, c’était le premier anniversaire de sa mort, alors j’ai trouvé une église catholique et j’ai allumé un cierge en sa mémoire.

Quels sont tes espoirs, projets, attentes (musicaux ou autres) pour 2025 ?
J’ai hâte que “A Furious Devotion” soit traduit dans d’autres langues et que je puisse raconter sa remarquable histoire à des fans ailleurs dans le monde. Oh, et puis continuer à agrandir ma collection de disques. On n’a jamais trop de musique.



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