Le 7 août 2019, David Berman mettait fin à ses jours et à l’un des plus parcours les plus étranges et fascinants du rock indé américain. Ses disques avec les Silver Jews (groupe abusivement considéré à ses débuts comme un side project de Pavement en raison de la présence dans ses rangs de Stephen Malkmus et Bob Nastanovich) puis Purple Mountains, tout comme son unique recueil de poésie, “Actual Air”, lui avaient valu, à défaut d’un réel succès commercial, un statut d’artiste culte et le respect unanime de ses pairs, admiratifs de son écriture aux formules ciselées. Mais cela n’aura pas suffi à apaiser ses tourments, dont cet artiste maudit et autodestructeur aura fini par révéler l’origine : son père, avocat lobbyiste de la droite américaine, défenseur des industries de l’alcool, du tabac ou de la pétrochimie.
C’est le fil déroulé par Pascal Bertin, qui a travaillé entre autres aux “Inrockuptibles” et à “Libération”, dans “Au nom du pire, David Berman et Silver Jews face aux démons de l’Amérique”. Le livre est à la fois une biographie solidement documentée, même si elle ne prétend pas à l’exhaustivité, et une réflexion sur l’histoire politique et culturelle des Etats-Unis. En cela, il s’inscrit parfaitement dans la ligne des éditions Le Gospel.
Concours terminé, les gagnants seront contactés très rapidement !
[TERMINÉ] Gagnez le livre “Au nom du pire” sur David Berman et les Silver Jews
