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Disques

Mellow Drunk – Always Be Drunk

MELLOW DRUNK – Always Be Drunk
(Green Fuse Records)

MELLOW DRUNK - Always Be DrunkPar où commencer ? les américains de Mellow Drunk, eux, ne se posent pas de questions et démarrent par un morceau qu’on croirait piqué aux Byrds et qui plaira assurément aux fans de Teenage Fanclub. Harmonies vocales, arpèges soyeux, tout est là pour un fort bon titre. Et le deuxième est dans la même veine, avec un petit je ne sais quoi (la voix de Leigh Gregory ? la guitare impérieuse ?) qui fait penser aux Auteurs de Luke Haines période «New Wave», en plus glam peut-être. Il est dommage d’enfermer d’emblée un disque dans un tel carcan de références, mais celles-ci sont pour l’instant on ne peut plus respectables et le petit Gregory s’en tire très bien.
Si vous vous targuez de faire un peu de musique, il a déjà dû vous arriver d’avoir le sentiment de d’avoir composé la chanson ultime qui vous apportera gloire, richesses et beauté… pour vous rendre compte quelques instants plus tard que finalement, untel l’avait déjà enregistrée il y a un siècle, que tout le monde la connaît et que c’est loupé. Il a dû arriver la même chose au sus-nommé Leigh Gregory. Pas sûr cependant qu’il ait réalisé les similitudes entre le couplet de "Everybody Knows You’re a Star" et celui du « Jealous Guy » de Lennon. Si oui, il a dû trouver malin de noyer ce tube en puissance dans une fin à la Oasis. Mais on pardonne, encore une fois, parce que ce titre est quasiment irrésistible.
Ensuite, Mellow Drunk vient réveiller le fantôme du glam et se rêve beau, oui, mais comme Bolan, voire comme Big Star sur "Woke Up On Jupiter". Et quitte à jouer sur tous les tableaux, autant taquiner la nostalgie des plus twee d’entre nous également en allant reprendre de fort belle manière le déjà très joli "Long Drawn Sunday Night" des Orchids (1991), un des piliers initiaux du son Sarah Records ! Un groupe qui est fan des Orchids gagne déjà tout mon estime, ce sera cela de moins pour l’objectivité de ma chronique…
Retour à Bolan avec l’évident "Looked At The Sun", puis une fin d’album à l’avenant, référencée, certes, mais révélatrice d’un talent d’écriture suffisant pour ne pas se poser de question et apprécier, par exemple la finesse d’un titre comme "Angela". Exercice très scolaire, mais qui mérite un bon 15/20 et qu’on accueillera avec joie comme le petit frère qu’avait refusé un Luke Haines peu enclin à la facilité à son premier album.

Guillaume

Where the Time Goes
Independance Day
Everybody Knows You’re a Star
Morven
Woke Up On Jupiter
Long Drawn Sunday Night
Looked At The Sun
Never Easy
Angela
Don’t Know These Days
Lay Your Burden Down

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