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Concerts

Björk – Le Grand Rex

BJORK – Le Grand Rex, Paris – 18/08/2001

Je dois l’avouer, et c’est peut-être là où ça a commencé à déconner, j’étais pas super-motivé pour aller voir l’islandaise en live. Mais j’ai quand même fait le voyage dans ma petite voiture depuis Rouen jusqu’au rex, où à 17h une centaine de personnes attendaient déjà.

Une petite virée de touriste plus tard, on se pointe à l’entrée vers 20h, et on entre dans la salle assez rapidement pour s’apercevoir que nos places (pour mémoire à 400 balles chacune) sont situées sur le dernier balcon, ce qui signifie qu’on verra au mieux bjork grande comme un minuscule bonhomme Lego.
A peine assis, les Matmos se pointent sur scène avec un vidéaste pour nous faire le coup du happening barré avec projection grand écran de l’acné d’un des Matmos. Les experimentations sont incompréhensibles, inaudibles par moments et à la limite du ridicule souvent… Passons ! Ce ne fut pas long finalement, même si j’ai failli piquer du nez à plusieurs reprises!

Une demi heure plus tard, Bjork débarque avec une jolie boite à musique et tourne sa manivelle pendant une bonne dizaine de minutes en guise d’introduction, puis le concert démarre, et là je me rend compte que j’aime pas mais alors pas du tout Bjork : tout se ressemble (son chant est invariable), elle en fait des tonnes dans son rôle de femme-enfant excessivement émotive, le public tape dans les mains croyant revivre la grande époque de Chantal Goya (il manque plus que Pandi-Panda et le tableau est reconstitué)…
La deuxième partie du set est plus enlevée (les anciennes chansons venant relever un peu la sauce) : Bjork reprend, après la pause, acapella et enchaîne sur un Isobel vraiment bon, puis repart dans ses travers de Lara Fabian underground pour terminer son set par un Bachelorette cette fois-ci superbement interpreté.
Le public est debout et moi je transpire, j’ai soif, j’ai envie de frapper ma voisine qui s’apprete à entamer le playback intégral de toutes les chansons du rappel et je n’ai plus qu’une complainte en tête : qu’elle fasse court, par pitié !!!

Bref j’ai perdu mon temps et mon argent (j’aurais du aller à la Route du Rock tiens) !
Points positifs : le son était excellent à part pour l’orchestre qui était beaucoup trop en retrait, la chorale inuit était surprenante de sobriété et les Matmos plus convaincants en artisans mélodiques derrière Bjork.

Rodérick.

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