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Disques

The Lucksmiths – Why That Doesn’t Surprise Me

THE LUCKSMITHS – Why That doesn’t surprise me
(Candle Records / Import – site )

THE LUCKSMITHS - Why That doesn't surprise meIls sont rares, de tels moments d’excellence Pop. Généralement, on se contente de les grappiller avec convoitise, de-ci de-là… Ephémères, furtifs, ils se découvrent le plus souvent par hasard, sans crier gare, en une belle mâtinée ensoleillée, Another Sunny Day. Il y a eu par exemple, récemment, les mouettes et les cuivres de l’introduction de "Fear of Rollercoasters", qui m’ont rappelé que, moi aussi, j’ai un peu de mal avec les montagnes russes, peut-être à cause des barbapapas et des frites trop grasses. Mais sur ce disque, ils ne sont pas furtifs, ils sont partout et on les retrouve à chaque écoute, fidèles au poste.
Difficile de ne pas se rappeler, en écoutant le dernier album des Lucksmiths, "Why That Doesn’t Surprise Me" – ces Australiens n’avaient pas sorti d’album studio depuis trois ans, trois années longues comme un jour sans Blueboy – difficile de ne pas se rappeler, donc, ces moments délicieux où on découvrait un groupe Sarah Records. On retrouve chez les Lucksmiths la même insolence face à tout ce qui se passe ici-bas. Même s’ils croisaient le Mollah Omar sur sa Harley Davidson pétaradante dans les rues de Carlton, Australie, je donne fort à parier qu’ils resteraient impassibles et continueraient à aller "between the cattle and the cane in the morning", avec un clin d’œil amusé à leurs compatriotes des Go-Betweens. Ils continuent leur petit bonhomme de chemin avec grâce, fraîcheur et talent, sans surprendre qui que ce soit – surtout pas eux – même si quelques judicieuses cordes et flûtes viennent discrètement, ici, prêter main forte au trio. Il résulte de tout ça des sommets Pop qui donnent furieusement envie de prendre son vélo, de bouquiner dans les sous-bois, de sautiller bêtement dans une cave surpeuplée comme quand on avait 16 ans. Parce que les Lucksmiths sont plus proches de nous (de moi du moins…) que la plupart de ces groupes qu’on entend actuellement sur les radios, parce qu’on ne demande qu’à partager leurs secrets pour alléger leurs déprimes (« A problem shared is a problem halved », je n’invente rien), on finit par se dire que, pas de doute, cette musique est bien une « music to hold hands to »…

Stéphane

Music to Hold Hands to
Synchronised Sinking
The Great Dividing Range
Beach Boys Medley
Broken Bones
First Cousin
Don’t Bring Your Work to Bed
Fears of Rollercoasters
Harmonicas and Trams
The Forgetting of Wisdom
Self-Preservation
How to Tie a Tie
All the Recipes I’ve Ever Ruined
The Year of Driving Languorously

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