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Malcolm Middleton – Interview

 

MALCOM MIDDLETONPlus discret que son compère au sein d’Arab Strap, Malcom Middleton n’en sort pas moins presqu’au même moment qu’Aidan Moffat un album solo. Un album qui mérite une écoute approfondie et justifiait bien qu’on aille cuisiner son timide auteur.

Comment est venu l’idée de cet album solo ?
Même depuis que je suis dans Arab Strap, j’ai toujours composé mes morceaux de mon côté, il y en avait d’ailleurs trois à moi sur le premier album du groupe. Les gens de Chemikal Underground m’asticotaient toujours pour que j’en fasse quelque chose. J’avais ces démos, enregistrées seul, et j’ai fini par leur faire écouter. Ils m’ont alors envoyé en studio pour enregistrer les morceaux correctement.

Est-ce qu’il y a des influences particulières qui ont refait surface avec cet album ? j’espère que tu ne vas pas t’offusquer de la comparaison, mais je trouve que le troisième morceau ressemble un peu à un morceau des Pogues par exemple…
C’est un beau compliment, en fait parce que d’habitude tout le monde me parle d’un groupe folklorique gallois pas terrible dont je préfère taire le nom à propos de ce titre. Pour répondre à ta question, je n’ai jamais écouté de folk, donc pas d’influence à chercher de ce côté-là.

Le titre de l’album est pour le moins mystérieux : « 5:14 Fluoxytime Seagull Alcohol John Nicotine », pourquoi l’as-tu choisi ?
En fait, le titre a été la partie la plus difficile de la création de ce disque. Je voulais quelque chose de compact, qu’on ne puisse pas analyser…

C’est réussi… le sens du mot « fluoxytime » m’échappe totalement d’ailleurs… ça vient d’où ?
C’est le vrai nom du valium.

Que fait Aidan sur le disque ?? on ne l’entend pas trop chanter, il joue de la batterie ?
Il joue de la batterie sur trois morceaux, effectivement, et il fait aussi quelques chœurs.

Travailler toujours avec les mêmes invités, est-ce que ça ne devient pas un peu bloquant pour la créativité à force?
Ça pourrait… mais quand tu peux collaborer avec un musicien de la trempe de Barry Burns (NdlR : Mogwai), tu ne peux pas t’en priver !

Ça peut paraître évident, mais le fait qu’Aidan sorte un album à dominante électro et toi un album plus acoustique est-il révélateur de vos apports respectifs au sein d’Arab Strap ?
Oui, absolument. Sur les disques d’Arab Strap, c’est Aidan qui programme tous les rythmes, j’en suis vraiment incapable, ce côté-là vient exclusivement de lui.

Justement, de ce point de vue, le morceau « Birdwatcher » est à part dans l’album, que fait-il là ?
Il est parti de l’idée de s’amuser un peu avec des boucles de batterie et un vocoder, et au bout du compte, je le trouvais bien donc je l’ai gardé, même s’il est vrai qu’il est un peu à part.

Tu n’as pas peur de la comparaison obligée entre vos deux disques ?
Il y a une compétition entre nous avec la sortie de ces deux disques, une énorme compétition ! C’est à celui qui aura le plus de chroniques et les meilleures ! En fait, c’est bien que nous sortions ces deux disques simultanément, cela concourt à remettre les choses à plat, à évacuer les petites frustrations qu’on a chacun de notre côté. On a déjà commencé à travailler sur le prochain album d’Arab Strap, environ une douzaine de titres sont déjà prêts. On s’y remettra quand on en aura fini avec la promo de nos albums respectifs.

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