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Chacda – Interview

Près d’un an après sa sortie en Belgique, le premier et très réussi album de Chacda, groupe doublement mixte (2 belges, 2 néerlandaises), débarque enfin en France. A quelques heures de la première partie des Delgados qu’ils devaient assurer, rencontre avec nos quatre nouveaux amis…

 

CHACDA

En quelle langue il faut que je vous pose mes questions ?
Chantal : moi je parle un petit peu français, Teuk et Boris parlent bien, Marissa un tout petit peu…
Marissa : pour moi il faudra parler lentement…

Bon, ok, alors comment le groupe s’est-il formé, comment vous vous êtes réunis ?
Teuk : tu as une demi-heure ?

Oui…
Teuk : ça a commencé par une rencontre entre Chantal et moi, en Hollande. Moi je jouais avec Sharko, elle avec un groupe qui s’appelait Blimey… on s’est rencontré, on était amoureux… elle est venue en Belgique, habiter à Bruxelles. Elle voulait monter un groupe. Moi je connaissais Boris car on jouait ensemble dans Grandpiano, et Marissa jouait aussi en Hollande. Ca a pris un peu de temps, mais on s’est retrouvé ensemble.

C’était quand ?
Il y a deux ans… deux ans et demi.

Et donc Chantal, toi tu jouais avec Blimey…
Oui, je jouais pendant les concerts, la basse et le chant.

Est-ce que vous avez arrêté vos collaborations pour participer à Chacda ou est-ce que vous les poursuivez ?
Teuk : non, on continue. Avec Sharko, tout est enregistré, on va sortir fin mars un troisième album.
Boris : on espère sortir un deuxième album avec Grandpiano.
Chantal : je chante aussi au sein d’un projet français, qui s’appelle Stasola, c’est très intéressant pour moi car c’est très différent de Chacda.

Vous vous êtes lancés directement dans l’enregistrement d’un premier album ?
Teuk : oui, comme Chantal travaille chez PIAS, ce n’était pas vraiment difficile de trouver un distributeur ! Ce qui est important, c’est aussi qu’on a rencontré Adam Wiltzie, un américain qui vit à Bruxelles et qui est notre ingénieur de son, qui nous a beaucoup aidés à enregistrer cet album.
Boris : c’est un membre de Stars of the Lid.

Dans votre biographie, il est signalé que vous êtes tous les quatre de très forts caractères…
Chantal : ah ça oui.

C’est difficile de travailler ensemble ?
C’est juste que parfois il y a de petites explosions, mais c’est bien je pense. C’est aussi parce qu’il y a une grande différence entre les hollandais et les belges. En Hollande, on dit les choses très directement, en Belgique, c’est parfois plus… timide. Mais ça va bien maintenant je pense. Nous sommes aussi quatre personnes très « émotionnelles », mais ça c’est bien pour la musique.

Musicalement parlant, vous avez des goûts qui vous rapprochent ?
Boris : Ce serait assez dur de citer tous les groupes, mais oui, nous avons beaucoup de goûts communs, cela nous permet d’aller dans la même direction.

Chantal, c’est toi qui écris tous les textes ?
Oui, c’est moi.

Le nom du groupe vient de manière évidente de ton nom à toi… ça te donne naturellement une rôle prééminent ?
Teuk : non, c’est moi qui ai proposé cela. Chantal était déjà un peu connu, elle a beaucoup joué en Hollande, comme ça il y a une liaison entre les deux. Et ça sonnait bien aussi.

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