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Logh – Interview

 

LOGHAprès un premier album remarqué et un formidable « The Raging Sun », le groupe suédois Logh revient en France pour une POP Tuesday Party qui s’annonce sous les meilleurs auspices. Au printemps dernier, quelques temps avant la sortie de cet album, ils avaient donné un formidable concert à la Guinguette Pirate, l’occasion pour nous de rencontrer le groupe, alors réduit à un trio par le brusque départ de leur batteur.

J’ai lu qu’aux débuts de Logh, le groupe n’était qu’un projet parallèle pour vous et que vous jouiez dans d’autres groupes… Qu’est-ce qui vous a poussés à faire de Logh votre projet principal ?
C’est arrivé rapidement. Quand nous avons commencé en 1998, nous avons commencé par enregistrer des trucs ensemble et nous avons réalisé presque immédiatement qu’il fallait qu’on en fasse notre projet principal

Vous avez commencé à enregistrer au studio Tambourine. C’est un peu la Mecque pour les groupes scandinaves non ?
C’est un très chouette endroit, on s’y sent à l’aise. Et surtout, c’est un très bon studio, avec du bon matériel, un bon magnéto vintage, une bonne table de mixage. Il y a cinq ans, tous les groupes suédois y enregistraient, mais plus maintenant, il semble que plus personne ne veuille en entendre parler.

J’ai lu une chronique de votre premier album sur un webzine, et l’auteur parle au sujet de votre musique de « emo all grown up ». Que pensez-vous de cette étiquette ?
Oh… déjà, nous ne considérons pas que notre musique soit de l’emo… nous ne considérons pas qu’elle soit quoi que ce soit d’ailleurs !

C’est juste votre style à vous…
oui, c’est une sorte de… musique ! du rock… nous ne savons pas vraiment ce qu’est l’emo d’ailleurs…

Je ne sais pas trop non plus d’ailleurs, je comptais sur vous pour me l’expliquer…
C’est un terme en vogue, depuis l’an dernier, c’est beaucoup trop utilisé, pour des musiques très différentes.

L’enregistrement de votre premier album a pris beaucoup de temps, en comparaison, celui du second n’a pris qu’un mois, pourquoi cette différence, vous avez progressé entre les deux ?
Le second est une réaction au premier. On a voulu faire différemment. Et puis nous n’avions pas de pression pour le premier album, nous pouvions passer autant de temps que nous le voulions en studio. En outre, nous n’avions de label avant que l’album soit fini et masterisé. Cette fois, nous avions une fenêtre de quatre mois pendant laquelle nous devions enregistrer et nous occuper de la promo du disque.

LOGH

Maintenant, avec le recul, vous voyez la différence de résultat entre ces deux manières de travailler ?
Oui oui. Beaucoup…

… et vous êtes plus contents du nouveau ?
On était plus content à la fin du premier… mais dans quelques mois, ce sera sans doute différent, c’est trop récent. Il y a pas mal de choses sur le nouvel album que l’on aurait aimé faire différemment, mais c’est en quelque sorte un documentaire de ce mois-ci, dans un endroit précis. Toutes les émotions qui étaient dansle studio ont été captées sur le disque. Mais je ne suis pas sûr que nous ayons progressé beaucoup en matière d’enregistrement. C’est resté assez pénible, parce que nous faisons tout nous-mêmes.

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