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Concerts

Transbeauce – Le Batofar, Paris, le 16 janvier 2004

TRANSBEAUCE – Le Batofar, Paris, 16/01/2004

TRANSBEAUCE - Le Batofar, Paris, 16/01/2004Il y a des choses qui ne changent pas : cela faisait une éternité que je n’avais pas mis les pieds au Batofar, et je ne me sens pas dépaysé : même escalier casse-gueule, même obscurité très underground, même bière (ou peu s’en faut). Et puis il y a les choses qui changent : la dernière fois (la première aussi) que j’avais vu Transbeauce sur scène, c’était à la Maroquinerie, en novembre 99, ouvrant pour Low, et le groupe qui nous avait épatés ce soir-là au point qu’on lui propose de participer à notre compilation POPvolume#2 et de prendre un verre à Odéon s’est depuis pas mal transformé. Anthony étant parti faire l’hypo, Christophe, resté seul à bord du bus, s’est allié à Bruno Selles, avant, plus récemment, de recruter un bassiste pour la scène. C’est dans cette formation que se présente le groupe pour sa première apparition scénique depuis celle, remarquée, du festival Aquaplanning en 2000 (sic). Des revenants donc, qui commencent leur set avec "Commencer" (re-sic), avant, nostalgie, de se lancer dans le très beau "hemlig" (aussi connu sous le sobriquet d’"atn"), morceau avec lequel on avait découvert le groupe sur la compilation "You Gotta Get More Alive" du label 555, en 1999. La formule semble immuable : Bruno fricote avec à propos sa batterie et ses cymbales, Nicolas enquille des lignes de basse dignes de Bark Psychosis, simples et obsédantes, tandis que Christophe dévide et étire ses motifs de guitare, parentes de ceux de Robert – pardon, "Wobeurt" – Smith période "A Forest" voire Vini Reilly. Ce qui varie, ce sont les samples, intrigants et variés, donnant à chaque morceau une couleur et une charpente différentes. Quelques morceaux de bravoure, comme "Screenplay", à l’intensité fulgurante, et c’est l’heure du rappel, qu’assure d’abord seul Christophe, toujours impressionnant et charismatique à la guitare, avant d’être rejoint à la basse par Bruno. Quoique desservie par un son typiquement "batofaresque" manquant quelque peu de relief à la longue – mais où est passée la grosse caisse ? – , voici une prestation de reprise plutôt prometteuse, qui donne envie de se replonger dans l’album, "die mitte" et, surtout, de guetter les prochaines aventures scéniques et discographiques de ce groupe toujours à suivre.

Guillaume

Photo par Antoine Dabrowski.

Commencer
Hemlig
979
I Couldn’t
Dmumb
A Secret Lullaby
Berlin
Rover

Baver
Moai

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