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Disques

The Faraway Places – Unfocus On It

THE FARAWAY PLACES – Unfocus On It
(Bella Union / V2)

THE FARAWAY PLACES - Unfocus On ItDécouvert par le biais de la compilation « Ragazzapop » chroniquée sur ces pages en juillet dernier, The Faraway Places, groupe originaire de la péninsule Californienne, cultive le sens des mélodies pop légères aux goûts sucrés et ensoleillés (origine oblige). Leur premier Album, « Unfocus It On », se caractérise par neuf plages qui font la part belle à l’aspect instrumental de la musique. Teintées d’un léger brin de psychédélisme, les compositions sont jouées sous une tonne d’amphétamines et de bonne humeur. Une recette qui, pour les meilleurs, n’aura pas échappé à votre vivacité d’esprit puisque ce fût cette même recette qui fit les beaux jours des défunts et regrettés pApAs fritAs. Des cousins germains d’ailleurs qui entretiennent des liens très étroits avec la formation puisque deux membres des Faraway Places furent pendant un temps le prestigieux « backing band » des pApAs fritAs qui écuma les salles Européennes. D’autre part, Tony Godess et Keith Gendel ont investi de leur propre personne pour produire en partie ce premier opus. Alors, de là à dire que « Unfocus It On » est un album déguisé des pApAs fritAs, il n’y a qu’un pas à faire et les mauvaises langues ne tarderont pas de relever les points de similitude. Comme si le malheur des uns faisait le bonheur des autres, et à l’instar du morceau « Marvelous Error », titre éponyme qui inaugure leur album, les Faraway Places s’avèrent bel et bien être une erreur merveilleuse, et se présentent en dignes héritiers de cette pop claire que l’on aime tant écouter les chaudes soirées d’été. Il serait d’ailleurs préjudiciable de ne pas reconnaître les influences qui coulent dans les veines de ce groupe, les Faraway Places réussissant un grand écart périlleux entre Sun Ra, T-Rex ou encore les Byrds. Cordes, synthé, guitares ou encore flûte traversière ; tous les instruments semblent s’être réunis pour donner naissance à une superbe symphonie pastorale comme en témoigne le morceau « Another Life » au refrain ravageur ou encore le très remuant « Do What You Can ». Et finalement, c’est en toute logique que lorsque l’on tombe sur la ballade « Summertime » aux cordes impeccables que cet album prend tous son sens. Voilà un opus en parfaite adéquation avec le redoux printanier et qui probablement devrait vous accompagner au moins jusqu’au prochain été indien. Une erreur avez-vous dit ?

Florian

Marvellous Error
Another Life
Summertime
I Want More
City On the Ocean
Do What You Can
Can’t Get Through
Refrain
Come Apart

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