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The Magic Numbers – Interview

Pour rencontrer les Magic Numbers, c’est pas facile, il faut prendre rendez-vous, changer l’horaire, changer le lieu, annuler le rendez-vous, organiser un coup de téléphone, annuler le coup de téléphone, organiser un meeting virtuel, annuler le meeting virtuel et finalement se résoudre à une interview par e-mail un peu froide dont certaines questions ont été expurgées. Vous n’apprendrez donc rien ici du rôle qu’a joué le groupe dans l’arrêt de Top of the Pops, mais vous en saurez un peu plus sur la genèse de leur nouvel album et sur la vie en tournée.

Comme vous avez un parcours varié, entre Trinidad et New York, on se demande parfois comment ça se fait que vous ne soyez pas un groupe de hip-hop s’accompagnant de steel drums.
Il y a une forte influence soul sur le nouvel album « Those the Brokes ». Ça, ça vient certainement de mon passage par Trinidad et aussi de la collection de disques de mes parents.

A vos débuts, en Grande-Bretagne, il y avait une très forte rumeur à votre sujet. Cette rumeur, cette anticipation ne s’est pas calmée avant la sortie du second album. Vous vous sentez sous pression ?
Je ne crois pas vraiment qu’il y avait la moindre « hype » autour de nous. C’était plutôt un phénomène assez sain basé sur des gens qui appréciaient notre musique. On s’est mis la pression nous-mêmes, histoire d’améliorer ce que nous avions, de pousser un peu plus loin nos capacités. Et avec cet album je crois que nous avons réussi.

Vous n’avez pas vraiment fait de pause entre la tournée et l’enregistrement du nouvel album. Et le nouvel album est dans la droite ligne du précédent. Comment ça c’est passé ?
Ce nouvel album sonne très neuf pour nous, très différent du précédent. Je crois qu’il est plus électrique, plus soul et puis aussi, maintenant on est capable d’expérimenter avec des cordes. Il y a aussi les filles qui se mettent au chant et notre son qui a enflé, et qui est plus excitant.
Nous ne voulions pas de vacances entre les 2 albums parce qu’on joue tellement bien ensemble. On finissait toutes ces chansons et on voulait tous un nouveau challenge. On ne ressent pas de pression particulière pour suivre une mode ou une autre. On se colle à la compo ou à l’enregistrement et on s’amuse.

 

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