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Concerts

Glazart: j’y étais

C’est devant un public pile poil pour faire un match de foot (et un public payant sans doute parfait pour faire une party de baby) que se sont présentés les Français de Centenaire et les Américains de Get The People. Centenaire se retrouve parfaitement dans la lignée des groupes pop anglophones hexagonaux intimistes tel que Bed. Le quatuor utilise pléthore d’instruments relativement inhabituels (charango, tamboa…) afin de donner une touche raffinée et élégante à des compositions qui n’en sont pourtant pas dépourvues. Des compositions rehaussées par un jeu de guitare efficace et emballant qui ne laisse pas indifférent. Les sympathiques Get The People, dignes rejetons de Pavement (d’ailleurs leur batteur ressemble terriblement à Steve West), prennent rapidement la suite. Ce trio américain est une espèce d’incarnation du lo-fi: nonchalance absolue, morceaux foutraques parmi lesquels s’extirpent quelques petites merveilles, voix qui déraille quand elle part dans les aigus, courtes improvisations bruitistes… Kyle Forrester et Ben Simon blaguent avec le public, histoire de plaisanter sur la foule présente devant eux ou sur la provenance et la nature de leurs instruments, mais histoire surtout de bien ponctuer leurs morceaux jamais vraiment finis ou jamais vraiment commencés. Devant l’unanimité du public, les Américains effectuent un bref rappel, un sourire ironique aux lèvres. Au final, force est de constater que l’affluence n’est absolument pas un indicateur de soirée réussie.

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