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Interviews

Richard Swift – Interview

C’était une des belles promesses de l’année 2005. Richard Swift faisait alors une entrée fracassante dans le panthéon des songwriters pop doués via un double album très prometteur (« The Novelist/ Walking Without Effort »). Deux ans plus tard, Swift revient avec « Dressed Up for the Letdown » paru il y a un an et enfin distribué en France. L’homme à la touffe de cheveux énorme possède une certaine idée de la pop old school bien campée dans les années 60, un peu à la manière d’un BC Camplight. Voici venu le temps des bardes à papa !

rICHARD sWIFT

Ce nouvel album contient des ambiances plus variées que sur les précédents, comment expliques-tu cela ?
Je pense que je me suis plus ouvert. J’ai eu pas mal de hauts et de bas par le passé qui se reflètent dans ce disque.
 
Le titre de ce disque « Dressed Up for the Letdown » n’est pas vraiment très engageant, qu’est-ce qu’il signifie pour toi ?
J’ai pensé à ce titre en regardant la cérémonie des Grammy Awards à la télévision en 2002. C’est un spectacle à la fois drôle et pathétique comme cette tradition des « Nights of the Proms ». En même temps, c’était une période où je n’étais pas très en forme : anxiété, du mal à sortir de chez moi, à prendre la voiture, à monter sur scène… ces spectacles ont quelque chose d’émouvant et de mal ficelé qui m’a touché à ce moment-là.

Tes paroles, sur ce disque, sont souvent sombres, ironiques voire cyniques, est-ce qu’elles correspondent à des pensées négatives chez toi ?
Non pas du tout. Mais la musique que je fais est influencée par le blues et la « beat generation » qui sont des genre qui ont tendance à célébrer leurs galères. La phrase « Everyone loves you where you’re gone », par exemple, parle de gens comme Link Wray, Nick Drake, Margo Guryan, Robert Pete Williams, Moondog… des artistes formidables qui atteignent la reconnaissance une fois morts.

Ce disque sonne de manière très vintage. Te sens-tu anachronique dans ta façon de composer ?
En fait, j’écoute surtout des vieux trucs. Donc, forcément, ça m’influence à un moment donné dans la façon d’écrire et d’enregistrer.

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