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Festivals

Le Rock dans tous ses états – Evreux, les 26 et 27 juin 2009 : Naïve New Beaters, Alela Diane, Zone Libre, A Place To Bury Strangers…

Il y a des moments charnières dans nos vies. Celles du 26 et 27 juin furent deux journées particulièrement riches pour moi. Dernière journée de travail avant de partir sous de nouveaux horizons et pour un nouveau job, la journée du 26 commença par un petit pot pour fêter mon départ des terres normandes. Le Rock dans tous ses Etats était l’occasion rêvée de partir en beauté. En voici les temps forts.

Vendredi 26 juin

18 : 40
Un festival à la maison c’est assez compliqué. Entre les retrouvailles d’amis qu’on n’a pas vu depuis des lustres, d’anciens collègues qu’on croise à chaque buvette, il est parfois difficile de se rendre disponible… Heureusement ma conscience professionnelle me rappelle à l’ordre et me pousse à aller voir ce qui se passe… Que c’est dur !

19 : 20
Les Naïve New Beaters font leur entrée sous un soleil de plomb rendant les jeux de lumières quasi inexistants. La chaleur est pesante mais pour rien au monde les trois compères n’enlèveraient leur pull tout droit chipé à un groupe anti-folk. Beaucoup de bonne humeur pour ce set, des chorégraphies à mourir de rire, un David Boring, chanteur du groupe en pleine forme, faisant participer le public à chaque morceau, permet de rentrer dans ce festival bien échauffé. Les titres se ressemblent un peu et visuellement, malgré les gesticulations incessantes des trois compères, ils sont parfois un peu longs et manquent un peu de relief.

20 : 00
Ma venue au festival était principalement motivée par la nouvelle égérie du folk américain. Le soleil descend doucement sur l’hippodrome de Navarre. C’est l’heure idéale pour écouter les histoires d’eau et de granite d’Alela Diane. Nuque bien dégagée, le cheveu court, de grandes boucles d’oreilles, la belle de Nevada City arrive sur la scène B avec assurance. On reconnaît quelques compères du label Grass Roots Records : Alina Estelle Hardin au chœur et Benjamin Oak Goodman à la batterie, le papa à la guitare et un bassiste d’un autre temps sûrement fan d’AC/DC ou de Deep Purple. Les instruments laissent le devant de la scène à la voix cristalline d’Alela. Dès les premières mesures, c’est la simplicité des compositions qui transparaît et surtout l’immense voix d’Alela. Le groupe laisse Alela Diane seule sur scène pour les ballades intimistes ou s’organise sur d’autres compositions pour former un chœur. Des titres entêtants comme « White as Diamonds » ou « To Be Still » nous rappellent les grandes heures de Kate Wolf ou de Joni Mitchell. Bref, grand moment de musique.

22 : 15
Même si Olivia Ruiz n’a jamais été chroniquée chez POPnews, on peut peut-être dire quelques mots sur sa prestation au festival du Rock dans tous ses Etats. Le moins que l’on puisse dire, c’est que les moyens sont là. Beaucoup de musiciens sur la scène, des décors féeriques qui collent à l’univers de son dernier album, jusqu’à une balançoire géante pour monter au ciel et des textes pour le coup un peu moins aériens.


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