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Peter Walsh – Chansons du 5e étage, 22 juin 2010

PETER WALSH – Chansons Du 5e étage, 22 Juin 2010

En novembre dernier, Peter Milton Walsh, membre à vie de The Apartments, sortait d’un trop long silence pour donner trois concerts extraordinaires en France. Deux nouvelles dates à Paris étaient prévues fin mai, mais elles furent finalement annulées. On se désespérait de revoir un jour l’Australien sur nos terres – qui lui ont toujours réservé un bel accueil -, quand nos confrères de la revue pop moderne Magic annoncèrent une bonne nouvelle : Peter donnerait finalement pour quelques privilégiés – dont quelques gagnants du concours POPnews – un mini-concert dans le cadre des "Chansons du 5e étage" (deuxième édition, après Benjamin Biolay il y a quelques mois). Comme la fois précédente, les 49 Swimming Pools d’Emmanuel Tellier assureraient la première partie.

Dans le hall de l’immeuble de bureaux sis au 60 de la rue Richelieu, on retrouve l’agent double Sébastien (rédacteur chez POPnews ET stagiaire chez Magic), qui accueille les invités et les fait monter jusqu’au cinquième étage. On découvre alors une magnifique terrasse au fond de laquelle a été aménagée une petite scène avec une tente en guise de backstage. Les conditions météorologiques sont idéales, et comme chez Magic on sait recevoir, il y a d’excellentes choses à boire et à grignoter en attendant les concerts.

Sur le coup des 20 heures, Emmanuel Tellier (voix, clavier), Etienne Dutin (guitare) et Fabien Tessier (batterie, accordéon…) débarquent coiffés de chapeaux un peu ridicules, dont l’origine est expliquée par Emmanuel dans un hilarant communiqué parodiant celui des joueurs de l’équipe de France lu par Domenech. Chez les 49 Swimming Pools, on se prend toujours aussi peu au sérieux, ce qui n’empêche pas de livrer une demi-douzaine de chansons résumant élégamment cinq décennies de musique pop (moderne ou pas). Répétons ce qu’on avait écrit en novembre : une jolie entrée en matière.

 

Le temps de boire une ou deux bières, et Peter Walsh leur succède sur la petite scène. Toujours très classe, à la Jacques Audiard : chapeau, Ray-Ban légèrement teintées, vêtements sombres… Il est accompagné par Fabien Tessier et deux membres du groupe tourangeau Grisbi, Natasha (voix) et Antoine (guitare). Les Apartments version 2010 commencent leur concert par un "Mr Somewhere" qui donne le frisson, suivi par l’électrique et rageur "Nothing Stops It", tiré de "Drift". Morceaux nocturnes joués aux dernières heures du jour, avec une présence et une passion qui vrillent toujours autant le cœur. Walsh offre encore un morceau de "Drift", "On Every Corner" et deux nouvelles chansons : "Black Ribbons" en duo avec Natasha (mise en ligne sur le site de Magic quelques jours plus tôt) et "Twenty One", jouée en rappel voix-guitare à l’Européen, ici dans une version plus étoffée mais tout aussi bouleversante.

C’est forcément trop court, et l’Australien revient seul pour un morceau de plus : le toujours terrassant "The Goodbye Train", demandé par quelques voix dans le public. Fin du concert. Peter salue quelques personnes, dont votre serviteur ("Ah oui, ‘A bout de souffle’… " – cf. intro de l’interview), puis disparaît un bon moment. Comme apparemment personne n’a envie de se quitter là-dessus, il finit par revenir pour un ultime "Sunset Hotel" interprété avec l’ensemble des musiciens présents, coïncidant presque avec le coucher du soleil. On repart en ayant conscience d’avoir assisté à un moment rare, dans tous les sens du terme. Un soirée vraiment "Magic"… Rendez-vous en 2011 pour, on l’espère, un nouvel album de The Apartments et une tournée française – on vous tiendra bien sûr au courant.

Texte et photos : Vincent Arquillière
Merci à Christophe Basterra et à l’équipe de "Magic".

Les pages MySpace :
http://www.myspace.com/49swimmingpools
http://www.myspace.com/theapartments

A lire également, sur Peter Walsh :
l’interview (2010)

A lire également, sur The Apartments :
la chronique de « Apart » (2010)
la chronique de « A Life Full of Farewells » (2010)
la chronique de « Drift » (2010)
la chronique de « The Evening Visits… and Stays For Years » (2010)

 

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