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Disques

Alva Noto – Univrs

Alta Noto - UnivrsAlvo Noto poursuit l’exploration de son univers, soit des constellations de glitches, de clics et autres blips dans un éther froid, glacial même. Ce n’est pas tout rose l’univers d’Alva Noto, c’est même franchement noir et blanc. Occasionnellement gris, dans les moments de rigolade. Pas de grands changements sur la forme donc. Ceux qui ont déjà frayé avec les albums d’Alva Noto avec ou sans Ryuichi Sakamoto seront en terrain connu. Pour les autres, si la techno ultra minimale et les centres d’art contemporain ne vous font pas peur, vous pouvez tenter l’expérience. On retrouve ici des sons très aigus caractéristiques du personnage et du parasitage, le tout sur une panoplie de rythmes de techno minimale. Sur le fond, Univrs se concentrerait sur la « différentiation conceptuelle d’un langage universel ». Mouais… Après avoir joué avec le concept de photocopie et de reproduction/altération sur le projet Xerrox, intéressant sur le papier mais qui m’avait inspiré un ennui intersidéral devant sa concrétisation musicale et visuelle au Centre Pompidou, Carsten Nicolai ressort les concepts douteux. C’est dommage parce que sans être très nouveau, Univrs est plutôt un bon album d’Alva Noto, hormis le titre presque Katerinesque « Uni Acronym » pendant lequel Anne James Chaton joue avec les mots (des acronymes de trois lettres donc) et avec nos nerfs du coup. Cela dit, on comprend sa volonté de positionnement dans le champ de l’art contemporain, vu la difficulté pour les artistes œuvrant dans la musique électronique exigeante de se produire dans des salles.

Univrs nous permet en tout cas de retrouver avec plaisir la palette de sons d’Alva Noto, sa rigueur, son sens de l’équilibre pour des compositions toujours aussi sèches et efficaces. 


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