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Festivals

Festival Solidays (Boulogne Billancourt), du 28 au 30 juin

Comme chaque année j’ai fait partie des premiers festivaliers à se battre à l’ouverture de la billetterie afin d’être sûre d’obtenir le fameux sésame: un pass 3 jours. J’embarque donc ma troupe de fidèles amis fêtards et nous voilà en train de planter la tente dans le camping de l’hippodrome de Longchamp.

Mon programme musical a débuté en fin de journée avec les parisiens très demandés de La Femme. A ma grande surprise, ils faisaient partie de la scène « Paris jeunes talents » et n’ont eu le droit qu’à 30 minutes de concert, ce que le public n’a pas manqué de siffler joyeusement. Ma session 2013 de Solidays est donc bien partie et malgré la mauvaise météo, je me déplace entre les scènes pour essayer de trouver de quoi me ravir les oreilles. C’est le groupe Crystal Fighters qui a réussi à le faire, à ma grande surprise. Je m’attendais à un petit groupe de pop-rock sans grand intérêt, et j’ai eu affaire à des musiciens généreux et une musique pleine d’énergie qui a emporté les festivaliers fraichement arrivés. Les choses sérieuses ont commencé à 21h avec Breakbot et Skip&Die. Le premier n’ayant plus à me prouver ses qualités, je suis allée assister à son concert une petite demi-heure pour finalement aller jeter un oeil sur le mystérieux groupe Sud Africain. Oh quel bon choix! Je suis arrivée sous un chapiteau presque en feu au son électro-tribal du groupe emmené par la charismatique Cata.Pirata. Une immense découverte à revoir très vite ! La première grosse pointure du festival, Bloc Party, s’est présentée sur la grande scène devant un public déjà chaud. Ils ont annoncé il y a peu qu’ils reprenaient une pause à la fin de l’été et ils étaient donc très attendus. Pas de doute, ceux là sont des vrais pros. Kele Okereke, le leader du groupe, a comme toujours mené sa barque avec classe et on a presque réussi à oublier le manque d’engagement des musiciens derrière lui. Le morceau « Banquet » a fait l’effet d’une bombe dans un set qui laissait pourtant peu de place pour respirer, et le public est reparti ravi vers la suite de la programmation alors que j’ai préféré retourner sous ma tente.

Camping

Le soleil s’est enfin réveillé le matin du samedi et le camping aux couleurs d’Hawaii s’est vite retrouvé baigné dans la chaleur. Le temps de profiter des stands et des activités offertes par le festival, de regarder les copains sauter à l’élastique et il était temps d’aller voir ce que nous proposaient les artistes du jour. Les premiers à retenir mon attention étaient sur la grande scène: The Hives. Un chanteur déchainé et un public prêt à le suivre dans ses folies, voilà la recette d’un concert réussi. La belle Mai Lan n’a pas fait pâle figure dans cette belle après-midi. Déjà séduite par son album, j’avais hâte d’entendre mes chansons préférées en live. La jeune femme a bien assuré son concert avec confiance, humour et douceur. Un vrai bon moment. Ce fut ensuite le tour de Wax Tailor, un habitué du festival. Comme à son habitude le DJ nous a proposé un live propre où les nouveaux et les anciens titres s’enchaînaient sans peine. Un petit détour chez mon coup de coeur de cette année, les belges de BRNS, que je connais déjà presque trop bien en concert. Ce n’était pas n’importe quel concert pour eux et c’était évident, ils avaient de quoi donner. Cet enthousiasme fut bien rendu par le public qui resta de longues minutes à applaudir et à en demander encore sans pour autant en obtenir, et oui en festival les horaires sont les horaires.

Saut à l'élastique

Voilà déjà le troisième jour et le soleil tapait de plus en plus fort. Les campeurs soignaient leurs coups de soleil et s’échangaient de la crème solaire dans la bonne humeur, avant de repartir à l’attaque des concerts. Ma journée commença avec les dinguos Naive New Beaters. Un homme déguisé en palmier, un autre en Mickey ivre et danseur de hip hop, un chanteur avec toque russe en fourrure par 30°, tous les ingrédients étaient réunis pour rendre le show le plus fou possible. Pari gagné! Le groupe Balthazar fut le deuxième à me séduire dès les premiers titres, même si la suite du live m’a semblé un peu faible, comparée à l’énergie du début. Après une bonne heure autour des planchas et autre bars du festival, je prends le chemin du grand dôme pour ce qui sera mon dernier concert du weekend et probablement le meilleur: Django Django. Une vraie performance live et des morceaux travaillés pour faire bouger le public avide de faire la fête jusqu’au bout. L’heure est passée bien trop vite. Le concert de clôture est habituellement un rendez-vous que je ne manque pas, mais le choix de programmer David Guetta m’a laissée un peu froide et j’ai préféré rejoindre le camping avec mes camarades pour fêter la fin du festival entre nous. Sans surprise pour ma part, le cru 2013 de Solidays fut une grande réussite qui a ouvert en beauté ma saison festivalière.

Chapiteau

Merci à Louise Croguennec pour les photos.

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