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Concerts

Gush, ECFM, Canteleu, 2 octobre 2014

Pas la foule des grands soirs en ce jour d’ouverture de saison à l’Espace Culturel François Mitterrand de Canteleu près de Rouen. Le régional de l’étape, Seal of Quality, assure trois quarts d’heure de première partie en One man band entre guitare, synthé et vocodeur.

Après une pause d’une vingtaine de minutes, Gush est en place. Créé il y a 10 ans, Gush est l’association de Xavier et Vincent, deux frères et de leurs cousins Yan et Matthieu. Vincent a depuis peu quitté la formation, remplacé par Julien à la batterie. Fait suffisamment rare pour être souligné dans cette salle de configuration assise, le public est déjà debout devant la scène avant le début du concert, prêt à se laisser entraîner par ce qui va suivre. Après une tournée de festivals d’été, Gush s’est doté d’une scénographie lumineuse à la forme de l’étoile « Mira », comme s’intitule leur second album.

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Le quatuor se lance sur « Massive Drum », titre qui ouvre ‘Mira » avant d’enchaîner avec « Siblings », premier single assorti d’un clip à la réalisation soignée. En toile de fond, l’éclairage bleuté est du plus bel effet, les branches de l’étoile s’illuminent une à une. Puis c’est au tour de l’énergique « Who’s In The Fire? » d’être entonné. Xavier tente de faire se lever le public récalcitrant vissé à son siège. Alternance entre Yan à la guitare et Xavier au clavier, multi-instrumentistes, ils se plaisent à brouiller les pistes. Le « Dirty Attitude » suit sur la set list pour le moment toujours puisée dans l’album aux inspirations eighties. « Vondelpark » vient introduire une couleur acoustique au show jusqu’alors dominé par les sonorités synthétiques.

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Petit blanc dans la transition, la salle est suréclairée, Mathieu précise qu’il y a hésitation sur le titre qui va suivre, il l’introduit en abordant la solitude, c’est parti pour « We’re Not Alone »Matthieu au chant, les synthés évoquent une musique spatiale. Xavier empoigne son synthé guitare aux rythmes de « You Really Got Style », un titre aux airs de Scissor Sisters. La configuration de la scène en plongée facilite les va-et-vient auxquels se livrent volontiers Yan et Xavier pour jouer ensemble ou avec le public. Sur « Full Screen »c’est une invitation à scander « I like it » qui fera taper des mains l’assistance avant d’enchaîner sur « P-nis ». Le public se réjouit dès les premières notes de « Let’s Burn again », titre seventies du premier album qui s’achèvera à capella avant de repartir de plus belle. Le bonus track « Night’s Out » vient électrifier le public avant que le groupe ne rejoigne les coulisses.

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Xavier en revient seul au clavier et annonce « Everybody’s God », titre du premier album mais piste du second, introduit longuement au synthé. Il est rejoint par ses comparses mais c’est un duo avec Julien à la batterie électronique qui maintient l’attention dans une ambiance quasi religieuse à la blancheur stroboscopique. Le titre électro-rock au carrefour des influences qu’affectionnent les Yvelinois est le dernier d’un set résolument pop qui prend tout son sens sur scène. 

Le show aurait mérité de se prolonger de deux ou trois titres tant l’énergie du groupe est communicative, ce que le lieu ne permettait pas d’apprécier pleinement. Les nombreuses dates à venir seront autant d’occasions de se réjouir de la tornade Gush.

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