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Festivals

Festival Baleapop, Saint-Jean-de-Luz, Vendredi 7 août 2015

On aime beaucoup ce petit festival. D’abord le cadre : le pays basque du coté de Saint-Jean-de-Luz et le parc Duconténia comme lieu central d’une programmation exigeante, toujours surprenante, en dehors des sentiers rebattus. Après notre périple réussi de l’an dernier, il était donc tentant d’y revenir et de se laisser happer par la programmation Moï Moï. La soirée du vendredi soir, malgré une météo calamiteuse, fut encore une fois à la hauteur.

audrey Teichmann

20H. C’est The Lookers, un groupe venu d’à coté, en Espagne, qui ouvre le bal sur la scène de l’amphithéâtre. Le trio propose un rock garage qui tient toute ses promesses pour mettre le public dans de bonnes conditions. Des relents punk et ce quelque chose de Johnny Rotten dans la voix du chanteur au visage poupon donnent aux compositions une belle énergie. A conseiller aux inconditionnels de Ty Segall et autres Black Lips.

The Lookers

21 H. Voici venu l’heure de retrouver le psychédélique Flavien Berger. Avec son flegme qui lui sied à merveille, le jeune homme s’installe sur la petite scène – la plus jolie – au centre du parc. « Ce titre, c’est un peu comme une fête foraine un peu dépassée ». Le public est très vite dans le bain. Ca danse un peu partout jusque sur la scène. Une jeune femme un peu émoussée s’improvise danseuse pour Flavien Berger mais se fait dégager à chaque fois. Dommage, c’était assez rigolo. Il fera aussi ce soir-là « Gravité », l’un de ses premiers morceaux qu’il a sorti ainsi que « Léviathan ». « Ce morceau, c’est un peu comme s’il se mettait à pleuvoir pendant un concert… », et il en fut ainsi. On aura eu le droit également à un morceau retourné, à l’envers, à la façon « Don’t Stop » des Stones Roses. C’est unmorceau qui apparaîtra prochainement sur un album de Noël. On a hâte d’entendre ça. Le concert de Flavien Berger fut organique, maîtrisé de bout en bout. Très bonne surprise pour moi.

Flavien Berger

22 H. Camera arrive sur la grande scène. La pluie commence à être vraiment dérangeante. La formule minimale – un trio – livre un concert jouissif, n’hésitant pas à improviser et à étendre largement (parfois un peu trop) ses morceaux krautrock.

23H. C’est la première fois que je vois Jessica93 sur scène. Je m’attends à voir un groupe, eh bien non, c’est un homme-orchestre alternant basse et guitare qui se pointe au milieu de la scène. Il joue sur des boucles enregistrées. Les pluies éparses qui nous accompagnaient pendant Flavien Berger sont devenues des trombes d’eau. Sur le devant de la scène qui est abritée, ça joue des coudes pour être au sec. Avec ces conditions particulières, on est un peu distrait. Il faut rester au sec, tenir sa place car ça pousse de tous les cotés et jeter une oreille quand même à ce qui se joue. A ce petit jeu, je m’en sortirais bien même si je reste un peu sur ma faim quant à la prestation de Jessica93. Le ciel n’en peut plus de se vider sur nos pauvres têtes. J’écourte ma soirée ravi d’être passé au Baléapop, un festival décidément pas comme les autres. Ils auront été cette année bien baptisés. A l’année prochaine pour sûr.

 Eloise

 

 

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