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Le Pitchfork Paris en approche

La quatorzième édition du Pitchfork Music Festival Paris aura lieu du lundi 3 au dimanche 9 novembre dans dix salles parisiennes. L’événement confirme sa vocation défricheuse en alignant une centaine de noms, dont la plupart peu voire pas du tout connus. L’occasion peut-être, pour les festivaliers, de découvrir avant tout le monde des artistes qui vont faire parler d’eux, comme Kneecap qui avait donné il y a deux ans un concert mémorable au Pop Up du Label, petite salle du XIIe arrondissement, et dont la renommée n’a fait que grandir depuis – pour toutes sortes de raisons.
La plupart de ces groupes et musiciens solo émergents – dont certains toutefois ont déjà quelques années de carrière – joueront du 6 au 8 novembre au Pitchfork Avant-Garde, sorte de festival dans le festival qui investit comme les années précédentes le quartier Bastille (Café de la danse, Badaboum, Supersonic…). On guettera particulièrement la prestation de Strongboi, à la base un duo mixte installé à Berlin devenu un vrai groupe pour la scène, et dont la pop languide aux sonorités lo-fi, teintée de soul et de r’n’b, s’avère extrêmement séduisante (6 nov. au Café de la danse). Grosse attente également pour le concert de The New Eves, formation féminine de Brighton dont l’intense premier album, entre post-punk et folk anglais archaïsant (drones de violon plutôt que gentils arpèges de guitare sèche, pour résumer), a été très remarqué. Elles joueront le 7 à la Mécanique ondulatoire, autant dire qu’il vaudra mieux arriver tôt pour avoir une chance d’entrer… Côté electro (plus destinée à la tête qu’aux jambes), Indian Wells, alias l’Italien Pietro Iannuzzi, déploiera ses délicats paysages sonores le 6 au Pop up du label.


Panda Bear ayant malheureusement annulé, le Pitchfork « canal historique » sera essentiellement reprsenté par Hamilton Leithauser. Le chanteur des Walkmen, l’un des groupes américains parmi les plus marquants des années 2000, et qui s’est récemment reformé pour quelques concerts (seulement aux Etats-Unis), jouera le 9 novembre au Café de la danse.
On se réjouira par ailleurs d’une forte présence féminine avec, notamment, Saya Gray (le 3 à l’Elysée Montmartre), Erika de Casier (le 4 au Trianon), Indigo De Souza (le 5 au Trianon) et Marie Davidson (le 9 au Trabendo).
A noter, enfin, que la soirée du 3 novembre à l’Olympia, avec Blood Orange alias le Britannique Dev Hynes, est sold out quasiment depuis la mise en vente des places.
Le programme complet est ici, et une copieuse playlist permet d’écouter tous ces artistes.

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