NIC GARCIA – The Desperate Ones
(Yer Bird Records) [site] – acheter ce disque
Il y a quelques mois, on se rendait compte que José Gonzales était suédois. Désormais prêt à tout entendre, on est presque déçu d’apprendre que Nic Garcia est américain.
On ne pourra donc plus faire nos malins ("Nic Garcia ? Ah ouais, tu savais qu’il était lituanien ?!").
Impossible également de briller en pointant la ressemblance de son timbre de voix avec celui d’Elliott Smith, tant elle est flagrante.
Il suffira juste de dire que ce jeune homme en est à son troisième opus avec "The Desperate Ones", auquel contribue June Panic, fer de lance du label Secretly Canadian.
Choses banales, donc. Mais à l’image de l’album, nul besoin de se la raconter ici.
Car c’est dans son plus simple appareil (guitare, batterie, clavier) que Nic Garcia s’exprime, alternant plages de folk intimiste ("The Black Turn Pink", "The Ones Wo Waste the Day") et ballades déchirantes ("Triumph", "Onward" en douloureuse conclusion).
On prétextera toutefois à cet album la courte durée des titres, par crainte de voir un fantasme se réaliser : le retour d’un songwriting (enfin) digne d’Elliott Smith.
Charles Goethals
Song One
In the Time of the Wolf
NE
The Black Turn Pink
Triumph
The Wasp
Their Crimes
The Desperate Ones
Kiss the Highway
Crosses
Safe
The Ones who Waste the Day
Onward