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Festivals

Primavera 2011 : Pulp, Belle and Sebastian, PJ Harvey…

Ahhh, le Primavera Sound Festival. En voilà un bien agréable jalon de l’année musicale ! Le concert d’Elysian Fields de la veille est encore bien présent dans mon esprit quand je prends la route vers Barcelone, me lançant dans un mélange de covoiturages divers et variés. Longue route mais sans encombres majeures, si ce n’est une heure d’arrivée tardive, alors que les concerts commencent au Parc Del Forum. Me voilà parti pour trois jours de musique quasi non-stop…

Jeudi 26 mai :

Mais d’abord, un petit topo sur l’organisation, visiblement très déficiente cette année. Passe encore le coup de la carte-magique-pour-acheter-les-boissons : pas clair, pas simple, le festival a effectué un rétropédalage assez phénoménal en revenant au bon vieux liquide pour se payer à boire. Et dire qu’il y a deux ans, il suffisait d’acheter des tickets, c’était simple, rapide (sans rendu de monnaie)… Mais surtout : une heure pour récupérer le pass pro, ce qui est juste hallucinant car je suis quant à moi resté seulement 20 secondes quand ça a été mon tour. Bref, je rentre alors que je viens de manquer Cults et Of Montreal, et que ma motivation à bouger pour voir Glasser s’effondre quand je comprends le déménagement de la scène Pitchfork. Car le site s’est encore agrandi, faisant de sa traversée un sacré périple.

Mon premier concert est le résultat de l’arbitrage d’un dilemme : The Walkmen > Grinderman. je retrouve donc le groupe de Hamilton Leithauser sur la Pitchfork, pour un excellent set qui remet les pendules à l’heure et l’énergie à un niveau acceptable. Toujours aussi classe, toujours aussi énergique, le groupe expédie avec talent un set qui oscille entre chansons de « Lisbon » – le dernier album – (avec « Woe Is Me », « Angela Surf City » ou encore « Juveniles »), classiques (come « The Rat ») ou même un inédit. 50 minutes, passées à toute vitesse, mais une belle entrée en matière !

Je prends le temps de souffler, puis me dirige vers la scène ATP pour, enfin, voir Caribou. Je n’ai en effet encore jamais vu sur scène le groupe de Dan Naith, celui qui avait à l’époque tant émoustillé les spectateurs de la Route du Rock. Le public est plus que présent, malgré Suicide qui joue sur la scène Ray-Ban, mais j’arrive à me faufiler. Deuxième concession : c’était aussi ma première écoute concentrée de Caribou… Le plaisir était donc bien présent : celui de la découverte, mais aussi celui de la transe que provoque parfois les rythmiques diaboliques, les changements de direction. Dur pour moi de juger si Caribou a donné un grand concert selon leurs standards, mais le son était bon et j’étais dedans. Je peux donc me diriger vers la grande scène (San Miguel) pour admirer les Flaming Lips.

Je dis admirer, parce que musicalement, étant à environ cent mètres de la scène, je n’ai que très moyennement accroché, malgré l’amusement visiblement contagieux qui gagne Wayne Coyne et le public. C’est sans doute ce à quoi resemble une fête Casimir / Patrick Sébastien après avoir ingéré beaucoup d’acide. Mais moi, je suis collé dans l’herbe, et le plancher des vaches me tient bien. Du coup, mais je ne sais par quel miracle, j’ai réussi à tenir pour voir Suuns à 4h du matin. Bon, les détails vont manquer : je suis à moitié endormi, malgré le côté assez prenant de la musique proposée, violente par à-coups mais plus souvent progressive et très carrée. Dommage que la voix du chanteur n’apporte pas plus… Mais il est presque cinq heures du matin, et comme il n’y a pas de navettes (pourtant annoncées sur le site) du coup ce sera le premier métro pour un sommeil de plomb ma foi bien mérité…

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