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Transfiguration – Interview

Dur de trouver un bar tranquille dans le centre de Paris ce soir-là. Mais on finit par s’attabler autour d’une bière avec Dave Sherman, aka Transfiguration, et Vianney, du label Mini Tenor, qui sort via Pop Lane le premier album de l’artiste, « The Alpha Tapes ». Collision fulgurante entre lounge, electronique, musique de films seventies et… Manchester. So much to answer for.

TRANSFIGURATIONJ’écris et enregistre tout seul sous le nom de Transfiguration depuis quelques temps déjà. J’ai déjà sorti deux titres sous ce nom.

Pourquoi avoir choisi ce nom ?
C’est une idée que j’aime, l’idée de changer quelque chose en quelque chose d’autre. Parfois, quand j’expérimente avec des samples, je peux totalement changer la nature d’ un son en le sortant de son contexte musical. C’est une idée que j’avais depuis longtemps.

Tu envisages ta musique comme une bande originale de films. Tu aimeras que ces films ne soient plus imaginaires un jour ?
J’aimerais bien, si l’opportunité se présente. Cela m’intéresse d’essayer de représenter des sentiments, des états d’âmes à travers ma musique, sans paroles, juste avec la musique, ce qu’on doit faire pour une musique de films.

Comment as-tu atterri sur un label français ?
J’avais un titre sur une compilation du label Vespertine, que Vianney a entendue. Et il m’a contacté pour que je participe à sa compilation  » Paris vu par… « . Il a bien aimé le titre que je lui ai soumis, et ensuite nous sommes restés en contact et avons décidé de travailler ensemble.

Il y a beaucoup de référence à la France dans tes titres… tu aimes bien notre pays ou c’est juste du léchage de bottes envers le patron de ton label ?
J’aime la musique de Serge Gainsbourg, de François Hardy, la musique des sixties, bien orchestrée, avec ce côté chaud et continental, c’est pour cela.

J’ai lu que tu habitais dans le même immeuble que Quigley. Ça t’arrive souvent de faire chanter tes voisins sur tes disques ?
En fait, on vit dans le même quartier de Manchester, pas dans le même immeuble. Je connaissais Quigley depuis un moment, nous avons été présentés par des amis communs alors que lui commençait à travailler sous son nom et moi je commençai à mettre en place mon studio. Ça a été un bon moyen pour lui de commencer à enregistrer sa musique. Ensuite j’ai produit son single pour Acetone,  » If I Could Fly « , et d’autres titres ensuite. On a fini par vraiment bien comprendre nos musiques respectives. Ensuite, j’ai travaillé sur « Seventeen Stars « , l’album des Montgolfier Brothers (Quigley et Gnac, NdR). Pendant l’enregistrement, j’avais une cassette de mes morceaux, Roger l’a écoutée et au retour à Manchester, il m’a dit qu’il fallait absolument qu’il chante sur ces deux morceaux, qu’il les trouvait fantastiques. Je ne pouvais pas refuser !

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