Loading...
Disques

Acetate Zero – Ground Altitude

ACETATE ZERO – Ground Altitude
(Arbouse Recordings / Chronowax)

ACETATE ZERO - Ground AltitudeJ’aime ce disque.
Jusque là, rien que du très habituel, il m’arrive souvent d’aimer des disques et de vous embêter avec. Sauf que là, je dois vous confesser les plus grandes difficultés à vous exprimer ce qui me le fait aimer de manière pertinente. Ce n’est pas que je méconnaisse totalement le groupe, dont j’ai déjà parlé à de multiples reprises dès que la moindre occasion se présentait. Ce n’est pas non plus que j’ignore tout des sphères musicales qu’il fréquente. Pour être franc, un vieux relent d’objectivité et de sens de la mesure me pousse à dire que cet album ne convainc pas totalement.
Il a ses forces (beaucoup), certes, mais aussi ses faiblesses (quelques unes), ses passages à vide (relatifs)… Voilà, eurêka, c’est cela : en un mot, il est humain, et c’est ce qui le rend inestimable. En plus d’un véritable don de composition – comme on parle de composition en peinture, ou en photographie, le groupe semble posséder de multiples secrets, des petits pouvoirs spéciaux très variés dont ils n’usent jamais jusqu’au bout. Parfois on les voit bâtir des châteaux post rock en allumettes; et on a à peine le dos tourné qu’ils ont tout démonté. D’autres fois, ces lutins tissent des mélodies belles à pleurer sur un canevas de guitares cristallines, mais les salissent aussitôt avec un jemenfoutisme un brin slacker qui évoque les premiers Hood, voire Pavement. Et tant mieux s’il y a quelques ratés (volontaires ?) si c’est pour mieux fuir le pompier post (prog) rock, si c’est pour mieux démontrer cette fascinante capacité sans épate à faire le grand écart entre ciels et terres (d’où le titre), à jouer les traits d’union entre l’orage des guitares qui gronde et le ruisseau des mélodies qui s’écoule, à peindre des paysages sur les vitres d’un train filant à travers une nuit pluvieuse et une campagne inconnue, à y faire s’y brouiller des visages. Mais je m’emballe.
Après une ou deux écoutes distraites, on pourra trouver "Ground Altitude" peu novateur, juvénile, pas très sociable ou que sais-je encore. Objectivement, effectivement, ce second album ne convainc pas totalement. Mais l’objectivité n’a après tout pas grand chose à voir avec les miracles.

Guillaume

Mid Tempo Menace
Ascension
South against North
First Class Vacuity
Milford Track Station
Train Tale
High Rise Collapse
Deception Island
Your Godlines and Peripheral Sides
Pushing Me Off Wasn’t A Good Choice
Taste The Tempest
I Defy Anyone For Anything
The Big Headache
Gone

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *