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Boulder dDash – Interview

 

Boulder dDash Boulder dDash, c’’est la moitié de dDamage, duo français inclassable déjà auteur de deux albums (cf. chronique de « Harsh Reality of Daily Life« ) et dont le troisième s’apprête à sortir chez Planet Mu. En marge de multiples projets au cours desquels les deux frères ont pu côtoyer les gens d’Active Suspension ou les rappeurs de TTC, JB Hanak vient tout récemment de donner corps à son vieux projet solo en sortant Alien Folk Trash chez les Autrichiens d’Angelika Koehlermann, un premier album officiel tout à fait recommandable.

Peux-tu nous resituer Boulder dDash par rapport à dDamage, qui est qui, qui fait quoi ?
Personnellement, j’’ai commencé à faire de la musique il y a 12 ans. J’’ai enregistré mon premier album de Boulder dDash deux semaines après avoir commencé à faire de la basse, mon premier instrument.

Tu t’’appelais déjà Boulder dDash ?
Oui, mais il n’’y avait qu’’un seul « d » à l’époque. Seule distinction. Bon, « album » est un bien grand mot, vu que ça n’’était qu’’une cassette démo remplie de morceaux absolument inécoutables. En fait, c’’est un projet qui a vraiment grandi avec moi, tout simplement, depuis mes débuts dans la musique jusqu’’à aujourd’hui. dDamage est arrivé bien après, quand j’ai commencé à faire de la musique avec mon frère. Aujourd’’hui, Boulder dDash sort son premier album officiel, mais j’’ai dû enregistrer tout confondu, albums écoutables et albums non écoutables, une douzaine d’’albums.

Celui qui sort est une sorte de best-of ?
Non. Ce ne sont que des morceaux qui ont été faits en 2002. En fait, j’’ai totalement arrêté Boulder dDash pendant l’’enregistrement de « Harsh Reality of Daily Life ». Une fois cet album sorti, dDamage a embrayé sur d’’autres morceaux qui se trouveront sur le prochain album. Les enregistrements et les concerts m’’ont pris énormément de temps. J’’avais donc décidé d’’arrêter définitivement le projet Boulder dDash. Mais à la sortie de « Kotva », le premier album de Hypo, j’ai rencontré Anthony (= Hypo) sur l’organisation d’’un concert. Je me suis très bien entendu avec lui et je me suis vraiment reconnu dans son album. Par la musique, j’’ai un peu trouvé l’’ami que je cherchais depuis le lycée, quelqu’’un avec qui je puisse partager mes démos. Je lui ai fait une compilation de plein de trucs à moi plus ou moins écoutables et il a vraiment flashé dessus. Il m’a redonné de grands coups de pied au cul pour que je recommence Boulder dDash. C’’est lui qui, sans me demander mon avis d’’ailleurs, a fait des démarches pour moi. C’’est grâce à lui que je me retrouve aujourd’’hui sur Angelika Koehlermann.

C’’est curieux justement, comment t’’es tu retrouvé sur un label autrichien ?
Il avait comme projet d’’envoyer une quinzaine de démos. Il en a envoyé deux. Une à Spymania, son ancien label, mais il faisait faillite. Et Angelika Koehlermann. Et là il a visé dans le mille. Gerhardt, le boss du label, a été très positif. Il a dit que sur les 20 titres qu’’il avait reçus, il en prenait 15, et qu’’il en attendait quelques autres.

Il y a une particularité sur ce disque, c’est que c’est un double album caché, avec 20 titres audio normaux et 12 MP3. Ces MP3 ont une tonalité un peu différente, c’’est quoi leur histoire ?
C’’est un délire de ma part. C’’est les morceaux dont je ‘t’ai parlés qu’’on peut qualifier d’’inécoutables. Ils ont un gros potentiel comique, mais potentiellement ça ne pète pas plus loin que ça. Je n’’avais strictement jamais rien sorti, et j’ai trouvé ça rigolo après 10 ans de vide presque total, de sortir ces trucs là d’’une manière ou d’’une autre. A l’’origine, Gerhardt voulait que je mette un morceau caché à la fin de l’’album. Je lui ai répondu « j’’ai peut-être quarante heures de morceaux à la maison, à la rigueur je préférerais qu’il y ait un album caché ».

C’’est précisé sur la pochette de toutes façons.
Je ne voulais pas que ça le soit. Finalement ça l’e’st. Les gens de Mego étaient très contents de mettre ça sur leur site Internet comme accroche. Mais je suis tellement content de sortir un album que finalement, le macaron qu’’il y a sur mon disque ne me dérange pas plus que ça.

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