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I’m from Barcelona – Interview


Curieux personnage qu’Emanuel Lundgren, songwriter fantasque propulsé à la tête d’une méga chorale suédoise. I’m From Barcelona débarque de nulle part et s’est taillé en quelques mois une belle réputation via MySpace comme les Lily Allen ou Ramona Cordova cette année. Difficile de résister aux mélodies joyeuses de cette confrérie cultivant kitsch et autodérision jusque dans des vidéos qui respirent l’amateurisme éclairé. Reste à vérifier sur scène la portée de leur premier disque « Let Me Introduce My Friends », en décembre, par exemple, sur la scène des Transmusicales !

I'm From Barcelona


Pourquoi avoir choisi ce nom « I’m From Barcelona » ?

Ce nom provient d’une réplique dans la série Fawlty Towers, une comédie britannique diffusée dans les années 70. Manuel, le serveur, vient de Barcelone et n’arrête pas de le répéter. J’ai trouvé que ça sonnait bien et puis, j’aime beaucoup John Cleese (producteur de la série et membre des Monty Python, ndlr).

Peux-tu m’expliquer comment tout ça a commencé ?
Au départ, c’est juste un délire de vacances. Je voulais passer quelques semaines avec mes amis et en même temps je souhaitais écrire et enregistrer des chansons. J’ai combiné les deux. C’était en 2005, l’été fut rude.

Combien de membres êtes-vous ? Est-ce que I’m from Barcelona est plus qu’un groupe ?
Nous sommes 29. Au départ, je ne souhaitais pas que ça devienne un groupe régulier avec des membres permanents. Mais dans la pratique, ça rend les choses plus simples surtout si on se met à faire de la scène. Ça implique que je vérifie constamment qui vient à tel concert pour pouvoir réserver les billets d’avion. Ça aurait été beaucoup plus difficile avec un collectif trop mouvant. On est un vrai groupe avec l’esprit d’un collectif même si je continue de penser que le groupe est une institution ennuyeuse et que je ne veux pas rester coincé là-dedans.

Ça ne doit pas être évident de gérer autant de monde. Quels sont tes petits secrets de management ?
Comme je te l’ai dit, je ne savais pas que ça allait prendre la forme d’un vrai groupe. Si j’avais su, j’aurais probablement dit non. Mais heureusement, je ne m’en suis pas rendu compte tout de suite. Je ne sais pas s’il y a un secret particulier. Disons qu’enregistrer, organiser les concerts, ça représente beaucoup de travail mais une fois que tout est en place, j’avoue que j’y prends beaucoup de plaisir, plus que dans n’importe quel autre groupe auquel j’ai pu participer avant. Je suis agréablement surpris car ce groupe me porte davantage que je ne suis censé le porter.

Qui fait quoi exactement ?
Et bien, en live nous avons une batterie, une basse, trois guitares, deux pianos, un glockenspiel, un accordéon, un tuba, une trompette, deux saxophones, deux clarinettes, des percussions et des chœurs. Souvent, tout le monde ne peut pas venir jouer le concert en même temps, heureusement certains sont multi-instrumentistes, ce qui est très commode. Tout ça pour dire qu’il n’y a pas que des postes fixes.

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