Loading...
Concerts

Deerhoof, au Divan du Monde, le 29/11/2012

Cette fois-ci, je ne manquerai pas une date de Deerhoof, ces foufous californiens, dont je savoure le dernier disque depuis quelques mois maintenant. Plus d’une heure de concentré de textures mystérieuses et percutantes. L’occasion aussi de pénétrer au Divan du Monde en plein 18ème arrondissement, en charmante compagnie qui plus est.

Le froid et l’animation de la rue feront de cette attente un moment à part entière. Une entrée sombre, une vitrine remplie d’objets fleurant bon le passé avant de fouler le parquet, les yeux rapidement orientés vers le balcon. Un détour pour rafler une K7 (en édition limitée) auprès de John. « Grégory », quant à lui, conseille de recourir à un programme long en sèche-linge pour obtenir la taille adéquate pour leurs tee-shirts « We Do Parties ». L’équipe des Balades Sonores n’est pas loin. 

La première partie est assurée par Papaye, dont le line-up ravira aisément les amateurs de colonies de vacances : JB, batteur de Pneu, Mric de Room 204 et Franck de Komandant Cobra. Ils font tout simplement de la musique, sur-vitaminée et admirablement technique. Nous sommes tous contents d’être là ce soir, mais « pas autant qu’eux ». 

Papaye @ Divan du Monde, 29/11/12

 

Papaye @ Divan du Monde, 29/11/12

 

Papaye @ Divan du Monde, 29/11/12

 Avoir le pompon est évident pour ce soir de fête. Le set débute avec « Breakup Songs », suivi de « The Perfect Me », extrait de l’album « Friend Opportunity« . Ils marquent direct un trois-points avec ce morceau, marquant mon intrusion candide dans leur univers résolument pop. Ils feront la part belle à leurs deux derniers albums (« Deerhoof vs Evil » et « Breakup Song« ) et piocheront dans leur discographie quelques merveilles acidulées. « Flower » et « To Fly Or Not Fly » sont d’ailleurs parfaitement réussis et fidèles à la version studio. 

Deerhoof @ Divan du Monde, 29/11/12

 

Tout se révèle avec fantaisie et énergie. On ne sait plus où donner de la tête et des pieds. Quitte à applaudir avant même la fin d’un morceau, comblée par le sourire amusé de mon hôte parisienne. On aimerait tout simplement emboîter le pas à Satomi Matsuzaki, autant dans ses chorégraphies de poupée ninja que dans l’enchaînement des boucles sur pédales. Tenir fièrement sa guitare comme Ed Rodriguez, en chemise bariolée et jeu de jambes venus du Grand Nord. Ou encore à la John Dieterich, marmonner dans ses cordes métalliques sous acide. Sans oublier les interventions décalées de Greg Saunier, dégingandé et fier de parler de « son groupe ». Il jubile derrière sa batterie, tressaute presque à chaque caresse sur ses cymbales. La bizarrerie des textes est reprise discrètement par les plus jeunes ou à tue-tête par les inconditionnels. « Thank you for singing », lance Satomi.

Deerhoof @ Divan du Monde, 29/11/12

 

Deerhoof @ Divan du Monde, 29/11/12

 

Deerhoof @ Divan du Monde, 29/11/12

 

Deerhoof @ Divan du Monde, 29/11/12

 

Les rappels seront deux autres prouesses mélodiques, et une joie renouvelée pour scander « China Panda/ Bamboo Panda/ I like Panda/ Bye bye Panda/ Panda Road » (« Apple O’ ») ou rebondir sur « Basket Ball Get Your Groove Back » (« Offend Maggie »). Après toutes ces années, Deerhoof m’inspire encore un vif et primal attachement. Dont mes « Waouh, waouh, waouh! » dominicaux peuvent encore témoigner. 

 

Deerhoof @ Divan du Monde, 29/11/12

 

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *