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Concerts

Thee Oh Sees en concert à l’i.Boat le 14/05/2013

J’arrive bien à l’heure pour le concert, bien aidé il est vrai par l’absence d’une première partie. Le concert doit en effet être suivi d’un contest de danse, animé par un DJ de Brooklyn (yeah baby), et donc tout ce monde-là… c’est pour le groupe de San Francisco. Que je revois donc pour la première fois depuis environ 4 ans et un concert dans un parc ensoleillé au Primavera (alors qu’ils sont repassés plein de fois à Bordeaux).

Thee Oh Sees

De suite, ça joue fort, ça joue sale. Thee Oh Sees fait transpirer, c’est un fait établi, et ce n’est pas seulement la promiscuité ou le plafond bas qui produit cet effet. Je dirais bien que la musique du groupe a tendance à échauffer chaque molécule du corps, à travers un psychédélisme bien saupoudré, qui se glisse dans des mélodies punk mais pourtant accrocheuses comme des tubes pop.

Thee Oh Sees

Il est difficile de ne pas prendre son pied dès les premières minutes. Ce n’est pas forcément subtil, délicat, mais à voir John Dwyer et ses potes s’éclater ainsi à maltraiter leurs instruments, cela nous gagne, nous public. La setlist brasse large, du tubesque “I Was Denied” à “Minotaure”, “The Dream” et autres machines à pogo. Les hurlements de Dwyer trouvent aussi de l’écho sur scène, car ses acolytes semblent dans le même état de transe. Transe qui, parfois je l’avoue, a eu l’effet d’étirer (un peu) trop quelques morceaux, mais ne boudons pas notre plaisir. Thee Oh Sees a la carrure pour renverser à peu près tous les publics à la force du poignet, et c’est déjà beaucoup.

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