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Concerts

Mesparrow, Aufgang – La Rochelle le 16/11/2013

Cette soirée, je n’aurais sans doute pas dû y assister. L’annulation d’Aufgang, dont je suis grand fan (y compris du dernier album) à Bordeaux m’a motivé à aller passer un weekend à La Rochelle (oui, il y a pire comme destination), où s’ajoutait en plus Mesparrow en première partie : que du bonheur donc.

Mesparrow

Le temps de trouver le lieu, etc… je pénètre dans l’arène alors que Mesparrow entame son set. Comme toujours, la jeune Tourangelle est seule sur scène pour défendre son album “Keep This Moment Alive”. Le contraste avec sa prestation il y a de cela trois ans est époustouflant, tant la Française semble sûre d’elle, dégage une présence magnétique, joue avec le public, rapidement conquis. Il faut dire qu’elle a en stock un paquet de chansons pour ce faire : de l’énergie, il y en a beaucoup (“Next Bored Generation”, “I Want to Travel”, très puissant, “City on Fire”), mais il y a aussi de vrais moments de grâce. Avec ses machines (boucles et séquences) et sa voix, incroyablement flexible, elle offre un “The Symphony” tout en élégance, mais elle séduit tout autant sur “Street Kid” et plusieurs moments où, seule au piano, elle a capté toute la salle. Quelques reprises par-ci par-là (“Stand by Me”, dépouillée à l’extrême), un rappel avec l’aide du public (“On the Cliff”, avec le public à “la guitare”), et une prestation d’une heure qui se termine avec la sensation d’avoir vu une déjà très grande.

Mesparrow

Aufgang

Le rideau se baisse le temps de la mise en place d’Aufgang, le temps d’apprécier les chaises et de se reposer quelques minutes. Cela va vite s’avérer nécessaire, et ce dès le début du concert. Pas de baisse d’intensité dans l’heure et 20 minutes offertes, mais au contraire, l’impression de se prendre une tornade dans la tête. Par où commencer ? Sans doute par “Kyrie”, entrée en matière des plus puissantes, c’est lourd et Aymeric à la batterie semble déjà parti pour maltraiter sa batterie, mais Francesco et Rami aux claviers / pianos ne sont pas en reste.

Aufgang

L’alliance entre la force brute et l’agilité des pianos coupe le souffle, restant à la fois extrêmement ludique et entraînante, comme si la tornade qui déboule sur scène ne nous voulait que du bien. Ils s’amusent comme des enfants, les 3, à se faire des sourires, et leur bagage technique leur permet des digressions à n’en plus finir, jamais ennuyeuses, toujours excitantes. C’est une version de “Sonar” qui remportera la palme selon moi du titre le plus fort, mais que dire de ce “Stroke” explosif, de ce “Diego Maradona” tout en dribbles chaloupés ? De cette version volcanique de “Balkanik” (je fais des rimes pourries si je veux) ? Il n’y a rien à jeter, tout est électrisant. Le passage des trois sur la batterie comme le passage plus électro, tout fait sens et témoigne d’une maîtrise toute tournée vers un seul et même objectif, le Plaisir avec un grand P. Magique Aufgang !

Aufgang

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