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Disques

Bigott – My Friends Are Dead

Bigott - My Friends Are DeadL’Espagnol derrière le projet Bigott pourra bientôt compter sur de nouveaux amis, qui seront sans doute fans d’indie pop, pour peu qu’ils jettent une oreille à ce court et très réussi disque.

Pour ce huitième disque, Bigott retrouve Jeremy Jay, le complice d’Outre-Atlantique qui officie en tant que producteur. Si l’Espagnol a déjà largement roulé sa bosse, il trouve en Jay un brillant confrère d’armes, qui lui donne un écrin parfait pour mettre en valeur ses courts chansons pop. En effet, avec une durée totale de vingt minutes environ, Bigott n’a pas pris de chemins détournés sur ces huit morceaux. L’efficacité est de mise, les mélodies font mouche instantanément, avec parfois moins de deux minutes pour convaincre, et c’est une réussite.

 

Bigott a l’art de la concision, pioche dans des racines partagées par un grand nombre (Grandaddy, Pavement, Herman Düne) et s’en sert avec brio. Mélodies primesautières (“Will Something Happen”), bondissantes (“Apple Girl”, “Hairy Moon”) ou frappée du sceau de la mélancolie (“At the End” et ses claviers lancinants, “Hang”) elles sont toujours marquées du sceau de l’efficacité, d’une forme d’élégance un brin désinvolte, juste rehaussée d’une production discrète. Si Bigott n’a plus d’amis, nul doute qu’il n’aura aucune difficulté à s’en faire de nouveaux, moi le premier.

 

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