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Festivals

Sonic Protest 2019 présenté par ses programmateurs

Cette année encore, Sonic Protest va faire résonner jusqu’au 6 avril les musiques non-alignées à Paris et dans la petite couronne (mais aussi, plus modestement, à Amiens, dans le territoire de Belfort, à Rennes, à Genève, à Poitiers, et à Brest du 3 au 5 avril, sous le nom amusant de Sonic Probrest). Outre des noms prestigieux (Han Bennink, Jean-François Pauvros, Lydia Lunch et Marc Hurtado qui jouent Suicide, Dylan Carlson de Earth…), le festival accueillera des nouveaux venus tout comme des groupes et artistes cultes et fondamentalement underground. L’équipe de programmation nous en présente quelques-uns, en mots et en vidéos.

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Humbros (28 mars à la Station-Gare des Mines, Paris)

A Sonic Protest, bien heureusement on n’invite pas que des artistes d’un autre temps. On essaie de mettre en avant de jeunes pousses, souvent françaises, qui témoignent de la vitalité de l’underground de chez nous. Parmi eux, il y a Humbros qui vient d’Angers et qui mélange des sonorités dub presque new age et une techno jouée à la main assez tribale.

 

Pumice (28 mars à la Station-Gare des Mines, Paris)

Le Néo-Zélandais Stefan Neville (Pumice) se contrefout des genres et navigue les yeux fermés entre anti-folk DIY, improvisation bancale, psychedelia home made et one-man band façon bruitisme lo-fi.

 

Jandek (29 mars à l’Echangeur, Bagnolet)

Incongruité totale pour ce tout premier concert donné par Jandek en 2009 à Houston… là où il vit. Ca ne sera pas le même line-up à Sonic Protest ! Un événement en tout cas, tant ce grand nom de l’outsider music aime à vivre caché et se produit rarement.

 

Confusional Quartet (29 mars à l’Echangeur, Bagnolet)

L’Italie regorge de groupes atypiques ayant habilement digéré le punk, le disco, la devolution et le prog avec une légèreté déconcertante. Confusional Quartet fait partie de ces pépites à l’humour grinçant indémodables. Let’s dance le Kadhafi twist !


Société Etrange
(29 mars à l’Echangeur, Bagnolet)

Encore un groupe français inclassable et complètement dingue en concert qui dynamite tout ce qu’on peut trouver dans les cases krautrock, avant-rock, post-rock, etc.


Lemones
(30 mars à l’Echangeur, Bagnolet)
Lemones, c’est un peu les Swans (première époque) qui rencontrent l’esprit Dada. Malgré le côté free et noise, ils parviennent à écrire de petits tubes bruitistes comme ce Young Professionnals, qui résonne drôlement avec l’actualité politique.


Lee Patterson
(6 avril au Cirque électrique, Paris)

Lee Patterson est un des artistes sonores les plus intéressants du moment. Son approche de la création est totalement décomplexée et met à contribution tout ce qui lui tombe sous la main ou traverse son esprit. Il peut aussi bien enregistrer des bruits d’insectes que fabriquer des amplis avec ce qu’il trouve.


Hermine
(6 avril au Cirque électrique, Paris)

Hermine
, c’est Sonia du bar Chair de Poule qui nous a activement conseillés de la contacter. On a tout de suite été séduits par son accent à couper à la tronçonneuse et son univers post-punk unique. Alors, quand on a capté qu’elle avait participé à des perfprmances de COUM Transmissions (pré-Throbbing Gristle), joué dans “Jubilee” de Derek Jerman et qu’elle faisait de temps à autres des concerts intimistes avec le pianiste présent sur l’album “Another Green World” de Brian Eno, on a dit banco !

 

UT (6 avril au Cirque électrique, Paris)

UT, c’est le girl band no-wave dont tout le monde rêve. New York dissonant, sans fioriture. Le fil du rasoir n’a jamais été aussi tendu. Energie intacte. Fragile et radical.

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