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Bobbie, c’est un peu (beaucoup) l’Amérique

Elle a grandi pas loin de Paris, nous dit-on, mais c’est à l’évidence de l’autre côté de l’Atlantique qu’il faut aller chercher ses influences, son (pré)nom d’artiste nous évoquant – hommage ou non ? – celui de l’autrice d’“Ode to Billie Joe”. Elle s’appelle donc Bobbie comme la grande Bobbie Gentry et sort ce vendredi 29 mars son premier album “The Sacred in the Ordinary”. Première étape importante d’un parcours déjà long de quelques années : un EP en 2019, une programmation aux Francofolies en 2022, les premières parties de Gabi Hartmann et JS Ondara… On évitera de la comparer aux artistes féminines les plus mythiques de la soul, du folk et de la country des années 60-70 car cette nouvelle venue n’a sans doute pas l’ambition de marcher dans leurs bottes. N’empêche, le disque impressionne régulièrement par la qualité classique des compositions et sa palette d’arrangements vintage très classe (orgue, pedal steel, cuivres, chœurs gospel…), qui laissent parfois la place à un son un peu plus contemporain. Surtout Bobbie est une chanteuse comme on en croise assez peu en France, mélange de finesse, de justesse absolue et de puissance. Et si son écriture paraît parfois un peu sage, elle n’est jamais fade.

On ne manquera pas l’occasion de la voir dans un cadre intimiste le 4 avril au Café de la danse, avant qu’elle soit possiblement propulsée sur des scènes plus grandes (cela a en fait déjà été le cas puisqu’elle s’est carrément produite à l’Accor Hotels Arena il y a deux ans presque jour pour jour… mais c’était en première partie de Jean-Baptiste Guégan, le sosie vocal de Johnny !).

Photo : Louise Salto.


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