Comme chaque année, nous avons posé nos questions rituelles
à quelques musiciens et autres acteurs du monde de la musique que nous apprécions :
1) Qu’avez-vous écouté en 2025 ?
2) Que retenez-vous de cette année ? Quels ont été pour vous les événements importants, musicaux ou autres ?
3) Quels sont vos espoirs, projets, attentes (musicaux ou autres) pour 2026 ?
Leurs réponses ci-dessous !
David Lafore
David Lafore, chanteur-amuseur public, a sorti “Opéra” cette année.
1) Oh, tellement de choses diverses et souvent furtivement, un titre de l’une, un titre de l’autre !
Un titre que j’ai écouté pas mal de fois c’est “Aled” de Luther, Idles et cette version de “I’m Scum” de Idles en session Tiny Desk à 8 minutes et 45 secondes, et pis tout en vrac Aphex Twin, Billie Eilish, Rosalia, Bach, Purcell, Little Simz.
2) Oh, cette année c’est la confirmation de ce qui montait depuis quelques années, il va falloir faire des choses plus concrètes que la chanson et le spectacle pour donner de ma force à des choses que je trouve bonnes. Un événement important a été de trouver, dans une librairie, le recueil “Poème dégénéré” de Névé Dumas, que je ne connaissais pas. Dedans il y a cette phrase :
« et je quitte les berges qui m’ont vue collaborer avec la fin du monde »
3) Oh, question musique, deux albums sont en route, un de versions acoustiques et épurées de certaines de mes chansons, un autre de nouveaux morceaux, dans une veine qui m’est encore à peu près inconnue.
Oh, question espoir, déjà réussir ça, que ce soit beau, et faire un peu ma part dans les choses bonnes à faire dont je parlais plus haut, et que ce soit beau.
Marie Delta
Mariette Auvray alias Marie Delta a sorti cette année “The Girl from Poison Paradise” un disque-livre co-écrit avec l’autrice Phoebe Hadjimarkos Clarke.
1) Beaucoup d’amapiano, de reggae comme Barrington Levy, de musique brésilienne période tropicalia ou mes grands classiques favoris comme Jorge Ben, le dernier album de Thakzin, et des choses plus mainstream du type Rosalía ou du rap avec SDM.
2) Le nouvel album de Rosalía, le boom de la musique 3 step avec Thakzin que j’écoute en boucle, et une première trêve des bombardements à Gaza, même si elle a été rompue assez vite.
3) Gardez des espaces de bouffées d’air musicales que j’ai trouvé en allant danser à Paris et ces espaces de connexion entre les gens qui manquent un peu en ce moment et que l’on trouve encore en allant à un concert ou une manif, en étant physiquement là ensemble, hors des réseaux sociaux.
D’un point de vue global, je souhaite que plus d’humain.e.s dans le monde aient accès aux biens de première nécessité, puissent vivre dignement, se loger et manger correctement.
Kim
Kim (chanteur et multi-instrumentiste) a, comme à son habitude, multiplié les activités musicales sous son propre nom (sommet de dépouillement “Livorno”), le pseudonyme de Marc Hibo (deux albums) celui de Jean-Pierre Fromage (ne manquez pas “Va te faire enculer”), ainsi que son groupe Les Clopes. Bien sûr, nous avons forcément oublié la moitié de ses précieuses contributions à l’agitation musicale française !
1) En 2025, j’ai écouté et adoré le nouveau Rosalía.
2) De 2025, je retiens Rosalía comme événement musical. En dehors de la musique, je retiens la montée de ces saloperies de Trump, Netanyahu et toute cette bande de fascistes à dégommer au plus vite.
3) Mes espoirs pour 2026 sont que la gauche mette une raclée aux fascistes. Pour la musique, j’ai espoir que l’incongru redevienne l’indice humain d’une musique d’être humain, et non d’une IA. Pour ce qui est de mes actualités, je vais sortir plein de disques, et envoyer chier les fascistes.
Barbara Carlotti
Barbara a sorti cette année l’album “Chéris ton futur !”. Elle a également donné quelques concerts, et se produira à Bruxelles et en France de janvier à avril 2026.
1) Philippe Katerine notre dieu vivant à tous, prophète de la joie.
Belle Jazz Club, pour le groove, la chaleur, le mélange pop et jazz que j’adore.
Bonnie Banane et Joseph Schiano di Lombo – “Orguasme”, pour l’audace joyeuse, le corps qui pense et qui chante, un album libre, sensuel, beau-bizarre, intelligent.
Le dernier album d’Andrea Lazlo De Simone, pour sa profondeur émotionnelle, la beauté orchestrale, sa voix qui m’emporte toujours
Je suis aussi revenue à Devo, leur ironie visionnaire, leur vision de l’Amérique qui résonne beaucoup actuellement et m’interroge sur la manière de résister aujourd’hui.
Et “Watt” de Bertrand Belin, mon ami orfèvre, qui m’épate.
Enfin, la mort de Rick Davis m’a incité à réécouter les albums géniaux de Supertramp, ce glam rock sophistiqué que j’adore depuis l’enfance.
2) La disparition de David Lynch en janvier, grande perte. Son cinéma et sa musique m’ont toujours fascinée, guide parmi les guides, ses petites phrases quotidiennes sur Instagram comme des mantras, la méditation transcendantale, ses films comme des énigmes à déchiffrer, son art de faire dialoguer l’ombre et la lumière, les forces obscures et la candeur, sa critique acide de l’Amérique, les rêves comme réalité parallèle, et puis sans “Twin Peaks” et “Mulholland Drive”, Lana Del Rey n’existerait pas… On lui doit beaucoup !
Pour le reste : face à l’accélération constante du flux d’informations et d’images, l’IA qui bouleverse la création et interroge nos façons de faire, de penser, de ressentir, les guerres, le génocide à Gaza, les catastrophes écologiques… la question du vivant devient centrale. Je me demande comment habiter le monde sans l’épuiser. Comment créer sans se couper du réel. La musique reste pour moi un espace pour ralentir, respirer, retrouver une présence au monde.
A titre personnel, la sortie de “Chéris ton futur !”. Le concert à la Gaîté Lyrique, avec Philippe Katerine, David Numwami, Adrien Soleiman et son solo sur “À la foule”, moment de grâce et de partage avec des amis et musiciens chéris. Le spectacle créé avec Renaud Cojo, une expérience cathartique et rassembleuse qui redonne sa valeur à la musique et au vinyle. Les Rencontres du Troisième Poulpe, autour de l’écologie, des océans et du vivant, qui ont donné naissance à ma nouvelle “Poulpe Fiction”, et d’autres projets à venir. La rencontre avec Barbara Butch, une partie de fléchettes, de la joie, du politique incarné. Le travail autour de Françoise Sagan avec Stéphane Foenkinos et Isabelle Toutain, pour la liberté de la langue et du désir.
3) Chérir mon futur ! Sur scène, en musique et dans la vie.
TOUJOURS PLUS D’AMOUR !
Écrire et composer une comédie musicale éco-féminsite.
James Leesley (Studio Electrophonique)

Après deux EP remarqués, le jeune musicien de Sheffield a sorti cette année son premier album – sans titre – sous le nom de Studio Electrophonique sur le petit label français Valley of Eyes. Nous l’avons interviewé à cette occasion (à lire ici et ici).
1) Insecure Men – “A Man for All Seasons”. J’adore les chansons de Saul Adamczewski dans ce groupe et ce nouvel album est à la hauteur de mes attentes. Le nouvel album de Lael Neale est également une pure merveille.
J’ai découvert l’œuvre de Dory Previn lors de ma tournée cette année – depuis, j’écoute “Mythical Kings and Iguanas” en boucle. Quel album ! “The Lady with the Braid” est l’une de ces chansons rares, presque irréelles.
Un autre artiste à découvrir est le guitariste de Sheffield, Derek Bailey (1930-2005). Je ne le connaissais pas, mais son style et son approche avant-gardiste m’ont vraiment intrigué. Écoutez-le si vous en avez l’occasion.
2) En résumé : la sortie de mon premier album sur le label parisien Valley of Eyes Records, combinée à la tournée avec The Divine Comedy… La conjonction de tous ces éléments a fait de cette année un moment inoubliable. Je n’aurais pas pu rêver mieux !
3) J’espère donner quelques concerts spéciaux l’année prochaine, peut-être en France (et ailleurs !), c’est vraiment excitant. Et bien sûr, composer de nouvelles chansons. J’ai hâte de ressortir mon magnétophone… Ça va faire du bien de replonger dans mes vieilles cassettes.
(Photo : Philippe Dufour)
Flora Hibberd
Après pas mal de formats courts et de premières parties d’artistes anglo-saxons, l’Anglaise installée à Paris a enfin sorti en 2025 son premier album, “Swirl”, et s’est produite en tête d’affiche. On pourra d’ailleurs la revoir sur scène en janvier et février 2026.
1) J’ai beaucoup écouté les nouveaux disques de Saya Gray, de Magdalena Bay et de Little Simz. J’ai eu la joie de découvrir Juana Molina, et j’ai fait tourner en boucle deux albums de Damien Jurado : Motorcycle Madness et Reggae Film Star.
2) Comme chaque année, nous avons rencontré énormément de personnes formidables dans tous les domaines de la musique, et ça c’est vraiment un plaisir et une inspiration. Sinon, je suis passée de Tidal à Qobuz, et je suis complètement convertie. Je trouve rafraîchissant d’y trouver de la musique sélectionnée et éditorialisée par des humains, qui sont de plus vraiment investi.e.s dans ce qu’iels font.
3) On travaille sur un nouveau disque ! Il devrait normalement sortir en 2026. Du reste, on veut continuer à chercher des moyens de faire communauté dans cette “industrie”. Les moments qu’on préfère sont ceux où l’on joue avec les gens, ou pour les gens. C’est un échange simple, il est parfois bon pour nous de se rappeler que c’est là notre véritable objectif.
Lee McFadden
L’infatigable Lee McFadden chante et joue de la basse ou de la guitare dans plusieurs groupes dont la mouture actuelle des Swell Maps, formation mythique de l’après-punk anglais, qu’on a pu voir en concert à Paris début décembre à la même affiche que Hugh Cornwell (ex-Stranglers) et The Chameleons.
1) Il y en a tellement ! J’écoute beaucoup d’électro, de drone – mes groupes préférés sont Scanner, Audio Obscura et There Are No Birds Here. L’album “In Rupture” d’Enxin/Onyx est un disque exigeant mais génial. Il y a aussi le catalogue de Clay Pipe Music, les rééditions des ”Tea Chest Tapes” de Joe Meek, “Whitby Sketches” de David Boulter [membre des Tindersticks, NDLR], Rites Of Hadda, Rude Mechanicals… et j’en passe !
2) “Moribunding”, le premier album de The Long Decline [groupe à l’activité intermittente avec Lee à la guitare, qui compte Mark Perry d’Alternative TV et Vic Godard parmi ses collaborateurs, NDLR] en près de 20 ans ! Il est sorti sur le label de Vic Godard, Gnu Inc. Et oui, je pense qu’on a tous fait du super boulot ! Des concerts géniaux avec Swell Maps et Cult Figures, et un autre, très original, avec Minny Pops (même si les concerts de Wally sont toujours exceptionnels). Le souvenir le plus mémorable ? Voir Neil Young et Cat Stevens à Hyde Park ! J’ai raté Van Morrison, qui était aussi à l’affiche, et c’est tant mieux ! Je ne le supporte pas !
Un morceau du concert de Minny Pops à Londres, avec Lee à la basse.
3) Des deux nouveaux albums auxquels j’ai participé doivent sortir vers le mois de mars : “C21” de Swell Maps et “Reports of People” de Cult Figures. Des concerts sont prévus pour les deux groupes. Cult Figures répète actuellement pour des concerts en France à la mi-février, au cours desquels les chansons seront accompagnées de courts métrages d’animation réalisés par trois membres du groupe. Les Television Personalities n’ont pas joué en 2025, mais espèrent se rattraper l’année prochaine. Nous avons tous les quatre joué avec Dan Treacy à un moment donné. Nous nous produisons à quatre, mais nous sommes payés comme si nous étions cinq, la part du cinquième étant reversée à Dan. Je passerai l’année 2026 à envier nombre de mes contemporains londoniens (y compris ma chère épouse) qui ont (ou auront) plus de 60 ans et bénéficient de la gratuité des transports. Mon anniversaire en janvier sera mon 59e anniversaire et je devrai encore attendre ! Mon principal espoir pour 2026, comme pour 2025, est d’arriver jusqu’au bout de l’année !
Pascal Bertin
En juin dernier, le journaliste Pascal Bertin sortait “Au nom du pire”, une vraie-fausse biographie du regretté David Berman, leader et fondateur des Silver Jews (entre autres). Plutôt le portrait d’un artiste dévoré par ses contradictions, ses névroses, un père détesté et ses addictions. Pascal Bertiny décrit en même temps une époque (la fin des 90’s et le début des années 2000), un pays (les Etats-Unis et ses démons) et une industrie musicale en pleine révolution.
1) Moins de chefs-d’œuvre mais de grands éclairs chez Rosalía, The Waterboys, James K, Ryan Davis & the Roadhouse Band, Clipse, aya, Brigitte Fontaine, Civic, Monde UFO, feeo, Saya Gray. Et Blood Orange.
2) L’échec dans mon entreprise de réconciliation des fans de Peter Gabriel et de Throbbing Gristle, mais une consolation avec “Guerre et Paix” de Sergueï Bondartchouk, merci Arte pour cette année de plus. Et à nombre d’artistes féminines pour secouer au mieux le cocotier musical.
3) Finir (en réalité, commencer) “Les Harmonies Werckmeister” de Béla Tarr. Célébrer les vivants en pensant à David Johansen, Dave Ball, David Lynch, Mani et Brian Wilson.
Noémie Lecoq
Noémie Lecoq est une journaliste musicale. Elle collabore entre autres aux “Inrockuptibles”, à “Harper’s Bazaar”, à “Plugged” et à “French Magazine”. Elle est la cofondatrice des Fountain Sessions, des concerts à domicile qu’elle organise chez elle, près de Paris. En 2025, elle a aussi coécrit un recueil consacré aux femmes dans la musique (“La Musique au féminin”, GM Éditions).
1) En 2025, ça m’est souvent arrivé de faire une fixation sur un morceau, de l’écouter en boucle et de le laisser me trotter dans la tête aussi longtemps que ça lui chante, par exemple ”Man Made of Meat” des Viagra Boys, “Drift Away” d’Orville Peck, “New Earth Time” de Soulwax, “Wild One” des Black Lips, “Jerome” de Cate Le Bon, ”Flood” de Little Simz, “Volcano” de The New Eves… J’ai aussi écouté des artistes répondre à mes questions, l’un des aspects de mon métier que j’aime le plus.
2) Entendre la voix veloutée de Cat Power me susurrer “au revoir, ma chérie” en français au bout du fil, être reçue par Bryan Ferry chez lui, ou pouvoir enfin poser des questions à Josh Homme ont fait partie des grands moments de mon année. En parallèle du chaos du monde, assister pour la troisième année consécutive au festival de Glastonbury a encore été pour moi une source de joie (revoir en live Neil Young, Pulp, Peter Doherty…), mais aussi de réconfort dont j’avais bien besoin, juste après avoir perdu mon cher Pat Walden, ex-guitariste de Babyshambles extrêmement attachant, le meilleur guitariste que j’aie jamais connu.
3) Continuer d’organiser des concerts de temps en temps, écrire un nouveau livre, découvrir de nouveaux artistes qui m’émerveillent et m’acharner à essayer d’apprendre cette langue impossible qu’est le néerlandais.
Mark Tranmer
L’Anglais Mark Tranmer publie de la musique instrumentale sous le nom de Gnac, et a fait partie des Montgolfier Brothers avec notamment le regretté Roger Quigley. La reprise en 2024 de leur titre “Between Two Points” sur l’album “Luck and Strange” de David Gilmour (il est chanté par sa fille Romany) a donné un coup de projecteur inattendu sur cette formation injustement méconnue, en activité entre la fin des années 90 et le milieu des années 2000. En 2025, Mark a interprété, lors de quelques concerts, des morceaux du groupe avec Natasha Penot au chant, et l’indispensable label Needle Mythology a sorti la compilation “Think Once More (A Journey With The Montgolfier Brothers)”, avec des notes de pochettes de l’écrivain Jonathan Coe.
1) Nouveautés :
Tony Molina – ”On This Day”
Stereolab – “Instant Holograms On Metal Film” + “Fed Up With Your Job” 7“ + Tour 7“
Autocamper – “What Do You Do All Day?”
Hotel Artesia – “Something to Sing About”
Galactic Embrace – “Pink Snow”
Various artists – “Shadow Garden” (cassette)
Soundhog – “Interim Report ‘25”
Montjuic – “Things Must Change”
White Magic For Lovers – “The Book of Lies”.
Rééditions :
Durutti Column – “The Return of…” (45th Anniversary edition)
Nick Drake – “The Making of Five Leaves Left” (Box set)
Histoire de Cœur – “Lost French Chanteuse Synth Pop 7“s”
“All The Young Droids” – compilation
To Rococo Rot – “The Amateur View”
Brian – “Understood”
China Crisis – “Autumn In The Neighbourhood” 2LP – really like extra demos LP as well the original.
Vazz – “Your lungs And Your Tongues”
The Orchids – “Lyceum” 2LP with the related singles
Bill Nelson “Quit Dreaming and Get on The Beam” (box set).
Découvertes/redécouvertes :
Joe Gibbs & The Professionals – “African Dub” – Chapters 1-5.
ELO – “Time”.
2) J’ai eu la chance de travailler avec Natasha Penot pour réinterpréter les chansons des Montgolfier Brothers. C’est une chanteuse, musicienne et compositrice exceptionnelle. J’ai découvert sa voix à travers ses collaborations avec The Apartments et ses chansons avec Grisbi, et je l’ai donc contactée par e-mail vers avril 2025 pour lui proposer une collaboration musicale. Depuis, nous avons travaillé ensemble, à distance et en présentiel. Natasha et moi avons donné trois concerts jusqu’à présent. Chaque concert était différent : festival/salle de spectacle, petit bar, grande salle. Ces trois expériences ont été formidables.
J’ai été invité à l’avant-première du film du concert de David Gilmour à l’Imax de Londres en septembre 2025. Ce fut une expérience audiovisuelle incroyable et très émouvante. Le concert intégrait des projections de l’artiste Julia Soboleva. Julia m’a offert une œuvre originale lors de la projection, un cadeau personnel qui m’a profondément touché. Le même film a ensuite été projeté dans mon cinéma local en Écosse. J’ai trouvé cela tout aussi émouvant. C’était comme à la maison, à tous les égards…
3) Un nouvel album de Gnac sort en avril. Il est disponible sur mon Bandcamp avec le premier clip, signé par l’artiste Isobel Blank.
Un nouvel album de Vetchinsky Settings [groupe formé par Mark avec James Hackett et Ian Carmichael des Orchids, NDLR] sort en juin.
Enfin, j’enregistre de nouveaux morceaux avec Natasha. J’espère qu’on pourra bientôt donner d’autres concerts en France.
