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La Route du Rock – Édition 1999 : Sporto Kantes, Muse, Regular Fries, Archive, Arno, Tindersticks, Breakbeat Era

FESTIVAL – LA ROUTE DU ROCK 1999

La Route du Rock, 9ème édition, deuxième jour. Crachin, Bretons et crachin breton au programme, mais aussi: Sporto Kantes, Muse, Regular Fries, Archive, Arno, Tindersticks, Breakbeat Era .

(vous avez raté le début ? jetez-y un oeil ici. Vous l’avez déjà lu ? Retournez-y, maintenant il y a des photos de Laurent)

 Auberge de jeunesse de Cancale, 9h55.
L’inconvénient des auberges de jeunesse, c’est qu’il faut quitter sa chambre entre 10h et 13h, la nuit a été trop courte et nous peinons à nous frayer un chemin au milieu des trolls qui peuplent les environs de l’auberge.

Cancale, 13h14
Phénomène incroyable, il pleut. Encore un grave manquement à ajouter au déjà lourd passif des organisateurs. Forcément, nous achetons des cirés jaunes, obligés que nous sommes de céder aux sirènes du merchandising. Notre secretaire/photographe opte pour un ciré « Manic Street Preachers », avec une grande capuche, tandis que sa compagne craque pour l’authentique marinière unique d’Etienne Daho. Plus raisonnable, je me contente d’un bob « Denim ».

Fort de Saint-Père, 18h00
Sporto Kantes sur la scène, c’est super festif. C’est tout ? Non, c’est pas tout, c’est vraiment bien Sporto Kantes, un peu comme la musique de la « Croisière s’amuse » en beaucoup mieux, avec du groove varié et du dub intelligent dedans. Une bonne surprise.

Dans l’herbe, 19h00
Après un après-midi d’avarice, le soleil dégouline généreusement sur le Fort. Y’a Muse là-bas au loin qui joue. En vrac, Radiohead, Jeff Buckley, Nirvana. Du lyrisme en veux tu en voilà. Objectivement, c’est de la bonne musique. Sans doute. Mais subjectivement, il ne se passe pas grand chose. Enfin, je trouve. A revoir sans lunettes de soleil, peut-être.

Les Happy Mondays, par Laurent OrseauAu plus bas, 20h14
Une confirmation : on n’aime pas. Parce qu’on a déjà un ou deux cd des Happy Mondays au fond de notre discothèque, parce que la déconnade ça va cinq minutes, parce qu’une bonne grosse chanson noisy-baggy pendant trois-quarts d’heure, ça ne suffit pas à faire un concert ni même un groupe et sans doute encore moins un disque. Au moins, pour les concerts précédents, on avait les télés à regarder.

Archive, par Laurent Orseau Devant la scène, 21h15
Après un très bon premier album un peu surestimé quand même, deux ans d’absence, beaucoup de tension, des départs difficiles à combler, un deuxième album encensé, Archive revient. Même constat que pour l’album : on frise la soupe parfois. Les anciens morceaux ont bien vieilli, et on a le droit à d’excellentes versions de « Nothing else », pourtant privé de sa partie rappée, et de « Londinium ». Pour le reste, on est comment dire, dubitatif. Et puis on se demande aussi s’il faut être un écrivain célèbre pour avoir le droit de passer sa main sous les t-shirts des filles, ou si sortir un album chez Tricatel suffit.

Près du Bon Dieu,
Arno est un grand bonhomme rigolo, un sacré personnage et même si le début de son concert, un peu rock balourd, aurait tendance à nous faire fuir, la suite est pleine de bons moments. Dieu est belge, y’a pas de doutes.

Tindersticks, par Laurent OrseauTout près du deuxième meilleur groupe de monde (*)
Le nouveau look de Stuart Staples devrait lui permettre à l’aise de remplacer George Clooney dans Urgences. Veste en daim, sobre, un peu plus épais, le chanteur nous présente les nouvelles chansons de son groupe et l’on n’est pas déçu : interprétation magistrale, un peu moins d’intensité, plus d’amour et de simplicité peut-être dans les nouveaux titres.

Le vestiaire du « Macumba », 2h13
Le nouveau projet de Roni Size. Là encore, jolie surprise que de voir cette musique a priori électronique interprétée live à l’aide de vrais instruments (« groupe de jungle cherche batteur. Parkinson avancée exigée. »). La longueur est un peu l’ennemie de ce style, surtout en concert, mais leur jungle inspirée et bien (trop ?) en place fait mouche. Leonie, la chanteuse est tout de même un peu énervante et du coup elle énerve notre secretaire/photographe qui, énervé, décide d’aller finir la soirée au Macumba, la boîte select de Saint Meloir des Ondes.

le premier jourle troisième jour

Guillaume

* juste après les Rythmes Digitales, ex-aequo avec Arab Strap (Note de notre Secretaire/photographe)**

** Grrrrrrrrr (autre note de notre reporter/photographe)

 

 

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