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Festivals

Dans la série des Inaperçus 2002 – Austine, El Boy Die, Melon Galia

FESTIVAL- DANS LA SERIE DES INAPERCUS…

Dans la série des inaperçus...Nous y étions déjà l’an passé, et l’année d’avant, c’est donc l’heure du grand retour au Glaz Art, toujours aussi accueillant, pour la sixième édition de ce festival dont la noble tâche est de nous faire découvrir les plus beaux espoirs de la nouvelle scène indépendante…

La soirée débute en douceur avec Austine, idéal pour ceux qui, comme moi, ne sont pas encore bien réveillés. Après tout il est seulement 21h. La chanteuse, dotée d’un fort joli brin de voix, livre à un public ravi ses folks songs aux paroles légères et décalées. Le tout parfaitement mis en valeur par les arrangements discrets mais efficaces des quatre garçons qui l’accompagnent: un poil funky quand le clavier se lâche sur la pédale wah-wah, un rien planant quand le guitariste s’installe à la pedal-steel. En guise de désert, ils reprennent leur tubesque « Décalquée » en rappel : la vie de couple vue par Austine n’est qu’une vieille décalcomanie qui s’efface…

[ Austine en concert – extrait vidéo real video]

Deux guitaristes et un batteur, El boy die investit la scène pour un set nettement plus énervé. Toutes guitares saturées dehors, chant en anglais façon Eddie Vedder et cheveux gras, ils semblent vouloir prouver que le grunge n’est pas mort. Le moins que l’on puisse dire, c’est qu’ils ne ménagent pas leur énergie pour y arriver. Mais on a un peu de mal à accrocher. Etienne, le contrebassiste d’Austine, trouve que ça manque de basse (déformation professionnelle sans doute). Je trouve juste que ce qui manque à ces trois-là, c’est un peu d’originalité, un univers personnel qu’ont réussi à se créer les deux autres groupes de l’affiche.

Car la soirée n’est pas finie. Elle se terminera même en beauté, avec la pop impeccable des belges de Melon Galia. Voix féminine et masculine qui s’entrecroisent, formation faisant la part belle aux instruments acoustiques (guitare, clarinette…), Melon Galia a, au premier abord, un faux air de Superflu. Mais si leurs textes ont parfois un petit côté désabusé, leurs compositions sont nettement plus guillerettes. La chanteuse bassiste bricole une boite à rythme, le guitariste vient prouver son incompétence au mélodica, et ils abusent des chœurs a base de « papadapapa », sûrement pour compenser l’absence de leur trompettiste. Ils réussiront même à faire danser une partie du public, qui en redemande. Ce foutu rappel nous fera d’ailleurs rater le dernier métro.

[ Melon Galia en concert – extrait vidéo real video]

Yves

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