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Cranes – Interview

CRANES

Le dernier album des grues de Portsmouth est sorti le 13 octobre. La tournée européenne du groupe, de passage à Paris le 14 octobre, est l’occasion pour POPnews de voir ce qui se cache derrière l’univers magique et sombre des Cranes, et de vérifier si Alison a réellement la voix de bambin que l’on entend dans ses chansons. Rencontre dans les sous-sols or et noir de la Loco avec une Alison Shaw un peu tendue sans doute à l’idée de chanter quelques heures plus tard, mais malgré tout souriante et accueillante.

Cranes

Ce soir, vous allez jouer pour la première fois depuis 2005. Souvent, vos albums ont été composés suite à une tournée ; est-ce que le fait de partir en tournée est quelque chose qui vous inspire ?
Ça fait deux ans qu’on n’a pas joué, et ça nous fait du bien de refaire des concerts, de voyager… Et effectivement c’est une vie bien différente de celle qu’on a quand on enregistre, donc ça peut nous inspirer.

En ce qui concerne les groupes qui font vos premières parties… Y a-t-il des groupes émergents que vous avez particulièrement envie de soutenir, ou avec qui vous aimeriez jouer ?
Le groupe de ce soir, Mount Sims, ce n’est pas nous qui l’avons choisi, on ne le connaît pas… En revanche, le groupe qui fait notre première partie à Londres, Epic 45, est vraiment un groupe que j’ai envie de soutenir. Je suis contente de pouvoir jouer avec eux. C’est plus facile de choisir les groupes en Angleterre, parce qu’on connaît mieux la scène locale.

Pour ce qui est de votre nouvel album Cranes, j’ai l’impression qu’il est plus lumineux, plus épuré aussi. Pareil du côté de l’esthétique de vos pochettes : on va vers plus de minimalisme. Comment expliquez-vous cette évolution ?
Effectivement, notre ligne de graphisme a changé. C’est aussi lié aux personnes avec qui on travaille. Les premières pochettes étaient faites par Robert Coleman, un de nos amis. Il faisait des collages et travaillait avec différentes épaisseurs de peintures. Les originaux des pochettes étaient de véritables œuvres d’art. Et puis on s’est perdus de vue, et ensuite c’est Mark, notre guitariste, qui a fait quelques pochettes, à une époque où on ne savait pas trop où on en était. En 2001, pour Future Songs, on a commencé à travailler avec un graphiste danois. C’est lui qui a fait toutes nos pochettes depuis ce moment-là. Et chaque designer correspond à une phase de notre évolution. En ce qui concerne la musique, ce n’était pas vraiment calculé. Nous avons simplement commencé à travailler sur des chansons. Mais le côté minimaliste vient de Jim (Shaw, frère de Alison ndlr), qui a vraiment travaillé à enlever tout le superflu dans les chansons pour ne garder que la simple mélodie.

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