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Festivals

Dour Festival, 18 – 21 Juillet 2013

Vue camping

ambiance 3

 

Dour c’est une immense machine à concerts, plus de 200 pendant 4 jours. Et tout le monde y trouve son compte très facilement. J’ai donc passé 4 longues journées sous un soleil de plomb à profiter de la très belle sélection musicale du cru 2013 du festival.

 camping festivalier

  

food/drinks

 

La première journée fut surtout la journée de domptage du lieu pour ma part. Six scènes c’est grand, il faut le temps de se repérer. Au milieu de tout ça, j’ai pu écouter quelques bonnes choses. Half Moon Run a offert une très jolie performance à l’heure du goûter devant une audience enthousiaste, et c’est avec un immense sourire que les musiciens ont quitté la scène. Une belle découverte a marqué la fin d’après midi  : Badbadnotgood. Déjà repérés sur quelques morceaux, j’avais hâte de les entendre en live et ils ont réussi un sacré tour de force en emportant le public entre leurs propres compositions souvent exclusivement instrumentales et des reprises complètement manipulées à leur sauce. Après mon habituel détour chez BRNS, j’ai pu apprécier le surprenant live bien énervé de Trentemoller, le rouleau compresseur YeahYeahYeahs et leur chanteuse au charisme étonnant, l’électro électrisante de Modeselektor (pendant lequel j’ai entendu pour la première fois le public scander le fameux «  Dour-euh  », slogan favori des festivaliers).

 

Last arena

 

 

ambiance 1

 

Deuxième jour, le soleil n’a pas décidé de se calmer et on a chaud sur la plaine de la machine à feu. Les spectateurs se pressent sous les arbres et les chapiteaux pour profiter d’un peu d’ombre et finir leur nuit. J’ai plutôt décidé d’aller bien vite me réfugier au concert de Robbing Millions, un jeune groupe Bruxellois dont l’EP me ravit depuis quelques mois. Malgré l’heure très compliquée (13h30), le groupe assure avec brio ses 40 minutes de concerts devant un public curieux et content d’avoir fait le déplacement. Ils resteront pour moi une vraie découverte du festival, à surveiller de près! Autre prestation très remarquée, celle de Dan Deacon. On m’a longtemps vendu ses concerts comme une grande fête et pas de doute là dessus, j’ai fait la fête. Musicien d’électronique où la voix subit tout autant de manipulation que les instruments, Dan Deacon nous a éblouis en organisant un concours de danse au milieu d’un grand cercle créé par les festivaliers, en demandant au public de faire la chenille et bien d’autres folies du genre. Personne n’a boudé son plaisir et le public a joué le jeu. Voilà un genre de live qui n’existe que trop peu  ! La suite de ma soirée était logiquement réservée aux Djs du jour  : UZ, Nathan Fake, Carl Craig et bien d’autres.

 Dour

concert 1

 

Un peu accaparée par mon travail de bénévole, je n’ai pas vu grand chose de la journée de samedi mais on m’a rapporté d’excellents échos des concerts de We Are Enfant Terrible, Suuns et Apollo Brown. De mon côté, j’ai passé une heure à la scène Boombox pour écouter le Dj australien Flume qui a incendié la salle en quelques minutes après un live de Flying Lotus qui semblait avoir déçu le public. Une grande réussite  !

 dance hall

ambiance 2

 

Le quatrième jour du festival est sûrement celui qui me laissera le meilleur souvenir. Libérée de mes missions en début d’après-midi, j’ai pu passer la journée à enchaîner les concerts, et j’ai vu de très très belles choses. Tout d’abord les jeunes énervés de Concrete Knives sont venus faire transpirer l’un des chapiteaux au son de leur très bon album. Des musiciens aux déhanchés délirants, une chanteuse au regard envoûtant et assez folle pour escalader les côtés de la scène, une reprise de Here Comes the Hotstepper de Ini Kamoze = public bien mis en jambe et près à accueillir And So I Watch You From Afar pour une heure de concert très émouvante. Les trois guitaristes se déchaînent pendant la totalité du set pour nous offrir leurs plus beaux morceaux de post-punk qui durent pendant de longues minutes. Ils quittent la scène en se frappant le cœur après avoir salué le public, j’ai même l’impression de voir une très forte émotion dans les yeux de l’un d’eux. Un grand moment de musique et de partage que j’ai peu connu dans mes périples musicaux.

 

nuit

yeah yeah yeahs

 

Dernière grosse sensation pour moi quand l’anglaise Kate Nash est montée sur scène. Ses premiers albums n’ont plus de secrets pour moi tellement je les ai écoutés et je pensais ne jamais pouvoir la voir en concert. J’étais donc conquise d’avance. En quelques secondes, la chanteuse a cueilli le public avec son sourire, son énergie et son espièglerie. Un vrai plaisir de scène se dégage d’elle et de ses musiciennes. Elles rient ensemble entre les chansons, et même quand Kate Nash oublie les paroles de son titre phare, « Foundations », pas de souci, elles reprennent de plus belle. La jeune femme a rayonné pendant ces (très courtes) 60 minutes et a terminé avec un adorable discours sur ses déboires professionnels (son label l’a laissée tomber après son deuxième album). Elle a fini en encourageant les filles à se lancer dans la musique et en nous invitant sur scène avec elle. Pas besoin de me le dire deux fois, en deux temps trois mouvements, j’étais déjà en train d’escalader la scène avec quelques autres filles des premiers rangs. Nous voilà donc dessus à sautiller sur les deux dernières chansons de Kate Nash. Quoi de mieux pour clôturer ce premier (et sûrement pas dernier) Dour Festival ?

cannibal stage

ambiance 4

 

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