Sylvain Chauveau et Pierre-Yves Macé renouvellent le concept de collaboration et de double album avec “L’Effet rebond”, enregistrement aux confins de la pop, de la musique contemporaine, de l’électro-acoustique et de la musique improvisée. Nous saisissons la balle au bond et posons quelques questions-miroirs aux deux auteurs, ni tout à fait autres ni tout à fait les mêmes. Reprise à la volée par Sylvain Chauveau, grand habitué de ces colonnes depuis vingt ans (on vous invite à cliquer sur le tag en bas de page).
Comment est venue l’idée de ce double album ? Plus généralement, comment composes-tu ? As-tu une idée préconçue qui dirige les enregistrements, navigues-tu plutôt à vue ou accumules-tu des pistes qui s’agglomèrent finalement en album ?
C’était début 2018. En une nuit, j’ai écrit trois chansons nouvelles d’un coup. Je me suis dit : c’est ça, c’est le début d’un nouvel album. En pensant qu’à ce rythme j’aurai tout fini en quelques mois. Et puis le processus a finalement duré trois ans…
J’ai tourné mes idées dans tous les sens, avancé, reculé, douté, réessayé. Avec le temps, je perdais mon impulsion de départ. Puis j’ai eu l’idée de demander à Pierre-Yves Macé, qui est un ami et collaborateur depuis vingt ans, de travailler lui aussi sur ces pièces. J’ai toujours aimé sa manière de composer et produire qui est très éloignée de la pop, plutôt proche de la musique expérimentale, voire contemporaine. Et finalement on est tombés d’accord sur le concept de faire deux albums distincts à partir du matériau de départ : chacun le sien, mais publiés en même temps et sous le même titre.
Est-ce que le choix de textes est venu avant ou après la musique ? Peux-tu nous dire ce qui a présidé à tes choix ?
Pour une fois c’est venu en même temps. Dès le début j’ai fait le choix de prendre des textes existants. Ça fait une vingtaine d’années que je me passionne pour une forme de poésie, généralement ultra-minimaliste. La poésie concrète, notamment. Moi-même, j’en écris depuis plus de quinze ans. Sans publier, mais quand on doit écrire des textes de chansons, ça demande un intérêt pour l’écriture, et quelque part pour la poésie. Alors cette fois je me suis fait plaisir et j’ai pioché dans les auteurs et autrices que j’aimais : Carla Demierre, Aram Saroyan, E.E. Cummings, Basho… Et parfois j’ai pris juste des citations de personnages que j’aime, comme le peintre Philip Guston, Thelonious Monk, John Cage, ou même le tennisman John McEnroe – son célèbre pétage de plombs à Wimbledon en 1981, c’est quasiment une œuvre d’art. Mais pour ces deux derniers, je n’ai pas gardé les chansons au final. Pierre-Yves, lui, les a gardées sur son album (“Unsentimental” et “You Cannot”).
Le titre d’ouverture, “SCG”, est assez étonnant dans ta discographie à plus d’un titre. Il est très lumineux et se construit sur un assemblage assez rythmique qui laisse très peu de temps au silence. Tu as déjà opéré sur le temps long (voire très long), mais là, il détonne sur un disque dédié à la forme très courte. Quelle était ton ambition ? Une ouverture/rupture ?
C’était le titre qui foutait la merde : une très longue pièce instrumentale, pour un album fait de chansons ultra-courtes… Comment faire cohabiter les deux ? C’était le problème majeur à résoudre pour réaliser cet album. La clé de l’énigme, ça a été de comprendre que leur opposition rendait en fait ces pièces compatibles, les assemblait. La pièce longue remplissait tout l’espace que ne pouvaient pas prendre les chansons courtes. Et puis elle devenait cruciale. Elle m’invitait à développer enfin, vraiment, mon obsession pour la répétition – un truc qui me fascine dans tous les arts. Là, j’ai pu y aller à fond. Ça faisait des années et des années que je rêvais d’oser une musique pareille. Elle avait aussi une résonance émotionnelle spéciale : je l’avais dédiée au fils de mon ami le plus proche, qui venait d’être papa et qui me l’avait demandée. Le titre, ce sont ses initiales.
As-tu envisagé les autres titres comme des formes les plus courtes possible ? Y avait-il d’autres états plus longs ?
J’avais en ligne de mire de travailler le format très court. Parce que c’est une durée très peu exploitée. La musique majoritaire, la chanson, la pop, c’est entre 2’30 et 4’30, en général. Les musiques instrumentales (classiques, contemporaines, expérimentales) ont bien développé les durées longues : dix minutes, vingt minutes, quarante minutes, puis aussi une ou plusieurs heures. Mais dans les durées vraiment courtes, moins d’une minute, il n’y a presque plus personne. Donc pour moi le format très court est à creuser car il y a eu beaucoup beaucoup moins de choses produites : c’est ici qu’il y a de la place pour créer. Et puis ça me plaît depuis toujours.
Vous échangiez-vous les pistes en cours avec Pierre-Yves, ou chacun a-t-il découvert le travail de l’autre a posteriori ?
On a travaillé chacun de son côté, mais à certains moments on faisait le point et on échangeait. Je tenais parfois Pierre-Yves au courant des titres que je mixais. On parlait de la structure globale, aussi. Et lui concevait son album comme en miroir, reflet inversé. Ma pièce longue est au début, chez lui elle arrive à la fin, par exemple. Et il me demandait parfois d’intervenir sur le sien pour enregistrer des parties de voix qu’il voulait avoir différemment.
Y a-t-il un ou des principes de composition, des clés spéciales à découvrir dans l’album ?
Il y a en gros deux principes que j’ai essayé de creuser le plus possible : la répétition et la brièveté.
Quels sont tes ajouts à ta version ? Quelle liberté as-tu laissée aux musiciens qui sont intervenus pour “Silicium” ?
Le rêve, au départ, ça aurait été de faire des chansons quasiment a capella, comme Catherine Hershey sur son superbe mini-album “Ici le cœur”. Mais je n’ai pas la voix pour ça, j’ai besoin d’un instrument en plus. Alors j’ai essayé de faire tenir la chose sur un instrument et une voix. Viser une sobriété proche de celle de l’album solo de Mark Hollis. Et finalement, j’ai senti le besoin d’ajouts que je pouvais pas obtenir tout seul. Alors j’ai fait appel aux amis talentueux, comme Peter Broderick (pour des voix), Machinefabriek (sons électroniques), Romke Kleefstra (guitare), Rainier Lericolais (sons électroniques). Je leur envoyais les chansons brutes, dénudées, et ils étaient libres d’essayer un peu ce qu’ils voulaient. Ensuite je gardais dedans ce qui me plaisait le plus, ce qui donnait les couleurs que je voulais voir. Comme Talk Talk à l’époque de “Laughing Stock”, mais à distance.
Et puis mon amie Lucille Calmel m’a très gentiment laissé utiliser des field recordings qu’elle avait faits il y a longtemps, que je connaissais bien, pour les transformer, pousser un peu leur musicalité.
Peux-tu nous donner les clés du titre ? Outre la référence au tennis et au jeu d’échange de fichiers, y a-t-il une référence au concept économique et aux ressources mondiales (le silice est un composé de base, très simple et présent partout, le sable, mais aussi une source des composants électroniques) ?
On a validé le titre commun, Pierre-Yves et moi, en s’attachant d’abord à la forme. Mais pour moi il se réfère clairement à notre situation écologique. L’effet rebond, ça vient de la vision d’un économiste anglais du XIXe siècle, William Stanley Jevons. On dit aussi le « paradoxe de Jevons » : il avait prédit que si les machines nécessitaient moins de charbon pour produire la même chose, la consommation de charbon n’allait pas baisser mais augmenter. Et ça s’est vérifié ! Or on retrouve ce phénomène un peu partout dans l’action de défense du climat. Quand on pousse dans un sens – qu’on croit positif – on bute parfois sur un effet de retour (rebond) dans le sens exactement opposé : soit ça annule le bénéfice, soit même ça accentue le problème initial. Et c’est l’un des points sur lesquels l’écologie bloque depuis cinquante ans. D’où l’importance énorme de prendre ce risque en compte. C’est très bien expliqué dans cette interview de l’ingénieur Nicolas Meilhan, à 32’15 :
Les sous-titres des deux albums, “Silicium”, “Iridium”, outre la beauté poétique des mots, ce sont des éléments de la table de Mendeleïev,, des métaux très utilisés, en référence à la finitude de ces ressources dans lesquelles notre civilisation pioche abondamment.
On pense souvent à David Sylvian en t’écoutant et je me souviens que tu étais très fan de Scott Walker (notamment de “The Drift”). Peux-tu nous dire ce qu’ils représentent pour toi ? Comment considères-tu leurs dernières périodes de composition ?
David Sylvian et Scott Walker ! Et il faut alors ajouter Mark Hollis : ils sont ma sainte trinité de chanteurs modèles. D’abord parce que les trois ont poussé le format chanson dans des territoires, des retranchements très rares ou carrément inédits. Et en beauté… Sylvian, c’est son album “Blemish”, de 2003, qui m’a littéralement fasciné (et encore aujourd’hui). Scott Walker, c’est surtout pour ses albums depuis les années 90, depuis « Tilt » – plus il poussait le bouchon (“Bisch Bosch”), plus je l’admirais. Et Mark Hollis pour les deux derniers Talk Talk et son album solo de 1998.
Je pourrais en parler des heures. Mais disons que mon admiration est tellement forte que pendant quinze ans, mes albums se faisaient en référence à eux, en comparaison, comme pour m’y mesurer. Tout en sachant bien que je n’arriverai pas à leur cheville, mais quand même il fallait essayer, viser le plus haut possible, pour arriver le moins bas. Je l’ai jamais avoué avant, mais en fait mon album “Singular Forms”, c’était ma tentative de faire “Laughing Stock” de Talk Talk, et surtout c’était ma réponse à “Blemish”. Et “Kogetsudai” c’était ma réponse à “Manafon” (de Sylvian également). Bon, je sais bien, je n’ai pas du tout l’envergure des ces musiciens-là. Mais au moins j’ai essayé de taper le plus fort possible artistiquement, avec mes petits moyens à moi, aussi faibles soient-ils. Et en essayant de le faire à ma manière à moi, qui au fond n’est pas la leur : autour du silence, de la lenteur, d’un minimalisme obsessionnel.
Idem pour Morton Feldman et John Cage. Es-tu toujours autant irrigué par leur musique que par leurs écrits ?
Oui, énormément. Feldman reste sans doute mon compositeur préféré. Sa manière unique de faire passer la dissonance dans des compositions délicates, toutes en douceur, parfois comme des murmures. De travailler la longue durée, aussi. Et puis Cage pour son inventivité, ses idées qui ont ouvert tant de portes au milieu du siècle dernier. Je pense que ma musique ne ressemble ni à l’un ni l’autre (à part une ou deux compos un peu feldmaniennes sur mon disque “Life Without Machines”, je pense). Enfin j’espère. Mais leur influence reste omniprésente sur moi. Le livre de conférences de Feldman paru l’an passé (“Au-delà du style”), par exemple, est super riche d’enseignements.
On sent que, comme eux, tu travailles aussi sur le temps. Le temps immobile, celui qui s’allonge : élastique et sensible quoi qu’il en soit. La sensation des durées des titres sur l’album est vraiment perturbante. On ne perçoit pas les durées très courtes et celles plus longues comme le premier titre évidemment mais aussi le final “CD”. On sait que pour Feldman, plus il y avait de matériau, plus la pièce devait être courte, et vice versa. Considères-tu que chaque pièce a sa durée de vie propre ? Élagues-tu ou dilates-tu ?
Là, j’ai fait les deux. Etirer, laisser filer, sur la longue durée (“SCG”). Et pour le reste, rester sur le cœur de la pièce, ne rien ajouter d’autre, car tout y est. L’inverse de Feldman, pour le coup. Je comprend très bien que ça puisse gêner, qu’on puisse se sentir frustré. Mais en fait je n’ai rien enlevé, tout ce que j’ai à donner est vraiment dans ces micro-chansons. Pour moi elles sont parfaites, pas une seconde en trop.
Considères-tu que les pièces ont plusieurs possibles de vie ? D’où l’album double ou encore la pièce “Quelque chose est en train d’arriver (mais quoi)” de Carla Demierre dont “CD” serait une autre forme d’état ? T’intéresses-tu à la physique et à la chimie ? Penses-tu à des relations mathématiques lorsque tu composes ?
Non, je trouve qu’une composition doit trouver sa forme définitive. Quelque part elle l’impose elle-même. Même si pour cet album c’était très dur à trouver, et qu’il a fallu le dédoubler avec celui fait par Pierre-Yves. C’est marrant que tu amènes ça sur le terrain de la physique, de la chimie. Je n’y pense pas dans la musique elle-même, mais ces dernières années je m’intéresse, en dilettante, aux questions de physicalité des choses qui nous entourent, qui sont les bases de notre vie d’animal humain, et de la civilisation industrielle. Je m’endors souvent en écoutant des conférences ou des interviews d’ingénieurs qui parlent de métaux, de gaz, de pétrole, d’eau…
Quels sont tes derniers coups de cœur en littérature, peinture, musique ? Quels sont les artistes vers lesquels tu reviens toujours ?
J’ai envie de donner des noms comme Fernanda Gomes, plasticienne brésilienne qui travaille sur la simplicité et le blanc. La photographe Rinko Kawauchi. La peintre Emmanuelle Leblanc. Et puis des musiciennes actuelles comme Claire Rousay, Catherine Hershey, Felicia Atkinson, Kali Malone. La poétesse Carla Demierre aussi.
Sinon mes modèles permanents sont tellement nombreux, ça prendrait des lignes et des lignes. Pas pour me la péter, en toute sincérité, j’ai vraiment un esprit de fan, avec des figures que j’admire. Et comme je commence à être vieux, il y en a plein.
Tu es très concerné par les problématiques environnementales, et à ce titre tu nous disais avoir arrêté les voyages en avion depuis longtemps. Il y a une sorte de frugalité, d’économie dans ton écriture qui semble aussi rejoindre cette conscience aiguë des limites du monde qui nous invite à la décroissance. Peux-tu nous donner ton avis ou tes impressions sur ce sujet ? Ta musique est-elle aussi le reflet de tes opinions politiques ?
Oui, depuis quelques années je suis un peu obsédé par les questions écologiques, l’enjeu de la survie à long terme de l’espère humaine. Alors j’ai commencé à agir là où j’ai un pouvoir de décision, sur ma vie personnelle : arrêter l’avion, la viande, les bouteilles en plastique, manger local, faire recoudre mes fringues, tous ces trucs qui font baisser immédiatement ton impact écologique. Mais la question n’est pas individuelle, c’est un problème collectif, très large, très politique, culturel. Simplement je n’oppose pas les deux. Il me semble même que l’action individuelle est le préalable indispensable à tout le reste. Comment militer contre la consommation de bœuf si tu en manges toutes les semaines ? Comment dire qu’il faut arrêter les voyages en avion si tu le prends quatre fois par an ? Comment se plaindre de l’inaction climatique si tu refuses les efforts de sobriété ? Forcément ça passe aussi dans ma musique. Mon album “Life Without Machines”, c’est exactement ce sujet-là : vouloir limiter les émissions de gaz à effet de serre, ça revient à vouloir qu’on utilise de moins en moins de machines. Le CO2 vient essentiellement de l’alimentation énergétique des machines utilisées dans tous les domaines de notre vie. Vouloir stopper les émissions, c’est vouloir stopper l’usage des machines. Donc aller vers une vie très, très sobre. Et le titre du nouvel album, c’est aussi pour inviter à une réflexion sur l’action écologique, ses impasses, comment les surmonter.
Ton mode de déplacement influe aussi un peu sur la diffusion de ta musique (concerts limités dans une certaine aire). Comment l’envisages-tu ? Privilégies-tu, par défaut ou par choix, la musique enregistrée comme d’autres avant toi (Mark Hollis, Scott Walker, David Sylvian pour ne pas les renommer…) ?
Ça fait trois ans que je n’ai pas pris l’avion, oui. Mais après, ça n’a pas été dur : il y a eu la pandémie, qui a un peu tout refermé, et depuis je n’ai joué qu’en Europe, où je ne voyage qu’en train. Seulement, la crise environnementale m’incite à repenser complètement ma vie, notamment mon métier de musicien. Jusqu’ici mon travail était centré sur la musique enregistrée, la création en studio. Le live m’importait peu : l’œuvre, c’était l’enregistrement, grâce aux possibilités démentes qu’offre le numérique. Mais il faut comprendre que toute la musique repose à toutes ses étapes sur les hydrocarbures : le pétrole, le gaz et le charbon alimentent toute la chaine de l’industrie musicale, de la création à la diffusion. Et c’est un tabou : personne ne veut s’avouer que pour remédier à ça, il faudra tôt ou tard renoncer à la musique enregistrée. Pour moi aussi, c’est un constat terrible… Toute ma vie était axée sur ça depuis trente ans… Et là, je me dit qu’il faut trouver la porte de sortie à ça, les alternatives, et c’est une révolution complète.
Tu nous a déclaré que tu allais enregistrer prochainement avec l’ensemble 0. Quels sont tes projets ? Comment se mature, d’ailleurs, un disque personnel de Sylvain Chauveau ? Sur quelle temporalité, avec quelles pratiques (y compris non musicales) ?
Beaucoup de choses en cours et à venir avec mon cher ensemble 0, que je co-dirige artistiquement avec mon vieux frère Stéphane Garin. Dont un nouveau set fait de pièces et chansons (inédites) d’Arthur Russell, “Give It to the Sky”, en compagnie de Peter Broderick.
Et à part ça, je réfléchis à comment stopper (ou au moins diminuer drastiquement), en tant que musicien, ma dépendance aux énergies fossiles. Et je crains que ça ne passe, à terme, par arrêter la musique enregistrée. J’aimerais trouver une alternative viable pour arrêter de faire des disques solo dès 2025 si je peux. Ou au plus tard d’ici à 2030. Et je ne parle pas du tout d’arrêter la musique. Au contraire, je parle de trouver des moyens de continuer à en faire tout en s’adaptant à l’urgence écologique (en particulier climatique) et à la finitude des ressources énergétiques. Aujourd’hui ça prend la forme d’une structure, créée avec mon copain le musicien Manu Louis, qui s’appelle Zero Carbon Records. On travaille sur comment faire la musique (professionnellement) carrément sans pétrole et sans électricité ! Du coup c’est un label de disques qui ne fait pas de disques : pas d’enregistrements, pas de streaming, les musiques sont conçues acoustiquement pour être jouées en public sans sono, sans lumière, et les artistes se déplacent de ville en ville sans moteurs : pour l’instant en vélo. Manu et moi expérimenterons une première tournée comme ça en juin 2023, en Belgique. Et ensuite, on montera des tournées décarbonées de ce type pour d’autres artistes. Qui nous aime nous suive !
Propos recueillis par courrier électronique en novembre 2022.
Photos de Thomas Jean Henri.
“L’Effet rebond” est sorti le 14 octobre 2022 chez Sub Rosa. Le CD est disponible ici (pendant qu’on peut encore acheter des rondelles musicales pleines de 0 et de 1) et fera le plaisir des petits mais surtout des grands au pied du sapin qu’on vous invite à recycler, à moins d’opter pour une décoration de Noël moins consommatrice de CO2.