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Disques

Concorde Music Club – Stereo-fictions

CONCORDE MUSIC CLUB – Stéréo Fictions
(XIIIbis Records) – [site]

CONCORDE MUSIC CLUB - Stéréo FictionsDans la foulée des projets électro de tous poils, voici Concorde Music Club un combo français dont le titre du premier album, « Stéréo Fictions » annonce bien la couleur. 12 scènettes musicales s’égrènent langoureusement avec une foultitude de seconds rôles de luxes comme Margaux Lampley et des apparitions de haut vol comme celle du trop discret Bill Pritchard. C’est devenu un lieu commun que de parler de bande son pour film pas encore tourné afin de décrire un album électro sur lequel les instrumentaux fleurissent. Mais au lieu de nous livrer la musique du film qui lui occupe la caboche, le Concorde Music Clubde Thomas Deligny offre le scénario, les dialogues, les ambiances et restitue sans peine un film noir mêlant espionnage et intrigue romantique, la pochette de l’album tenant lieu d’affiche pour ce film. Pour ceux d’entre vous qui ont besoin de points de repères et de comparaison hasardeuse, je dirais que l’album de Concorde Music Club est une version longue et développée du très réussi « music for film ep » qu’Electrelane a sorti l’année dernière. Même groove tordu, même ambiance de club louche spécialisé dans la rencontre entre espions funky. Sur l’album les Top-models qui ne sont pas des anges croisent le fer avec des « movie stars » couvertes d’or et de diamants. Les vocalises souls et langoureuses des chanteuses invitées viennent rajouter à l’aspect club select et les paroles cyniques de « In the past », le superbe morceau chanté de façon désabusée par Bill Pritchard renforce le coté sombre de l’aventure. Seul petit problème, « Silence », dixième morceau, fait un peu pièce rapportée et rompt le charme que le reste de l’album avait su créer. Heureusement « Séparation », le titre suivant revient à l’ambiance qui fait la réussite de cet album à grands coups d’aplats de violon et de guitare wah wah distante, avant la conclusion de l’affaire avec « Megalopolis », véritable morceau de bravoure de 6 minutes que ne renierait pas Snooze. Bon moment.

 

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