Loading...
Disques

Hobotalk – Alone Again Or

HOBOTALK – Alone Again Or
(Glitterhouse / Differ-Ant) [site] – acheter ce disque

HOBOTALK - Alone Again Or"Alone Again Or" : d’entrée de jeu, Marc Pilley, le leader de Hobotalk, se place sous le signe de l’amour (enfin de Love). Quand en plus il splitte son album en deux parties, l’une électrique et l’autre acoustique, à l’image du Neil Young de "Rust Never Sleeps", on se dit que les références risquent d’être écrasantes, surtout au vu de son album précédent, le beau mais un peu tristounet "Homesick for Nowhere". Mais non, "Alone Again Or" est un disque réussi, pas ennuyeux (contrairement à son prédecesseur) et ouvert à toutes sortes d’influences plutôt rafraîchissantes.

Et l’album commence en fanfare avec l’harmonica entraînant de "Mother Creation Cries", premier titre de cette "Electric Night", première face virtuelle où vont s’enchaîner un boogie tendu sous influence Dylan ("Love Is Hard To Do"), des ballades aux accents donovaniens ou plus revendicatifs et des délires psychédéliques avec guitares nerveuses et orgues de circonstance. Pilley balaie en quelques morceaux les reproches que l’on pouvait faire à son album précédent : ici, tout n’est qu’immédiateté et enthousiasme. Mélodie également, une qualité dont Hobotalk ne s’est jamais départi. C’est d’ailleurs sur cette qualité qu’est bâtie la seconde partie, nommée "The Acoustic Morn". Parmi les jolies ballades champêtres ("Naked in the Afternoon") ou les folk-songs en allusion directe (encore !) à Neil Young ("Round and Round"), on trouvera une petite perle (qui elle aussi peut-être lue comme un hommage) : "Under the Spell Of Love", morceau sur lequel Marc Pilley laisse le micro à sa compatriote écossaise, la chanteuse folk Jake Cogan. Ce titre, accompagné d’un violon aux accents nostalgiques et servi par une production sépia, s’il fait immanquablement penser au thème musical du film "In the Mood for Love", en égale aussi la densité : un très beau morceau qui vous restera longtemps dans la tête et témoigne du retour vraiment réussi de Marc Pilley et d’Hobotalk.

Christophe Dufeu

A lire également, sur Hobotalk :
la chronique de « Homesick For Nowhere » (2008)
la chronique de « Notes On Sunset » (2005)

Mother Creation Cries
Love Is Hard to Do
Rise
Hobo Chang Ha
White Rabbits in the Snow
All We Know
Naked in the Afternoon
Under the Spell Of Love
Bring Down the Moon
Round and Round
If I Make the Mornin
Until the End

 

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *