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Concerts

Nick Waterhouse à l’Iboat, le 11/12/2012

Oh, plein de voitures… Ah non, c’est le cirque de Saint-Petersbourg qui vient de s’installer juste à côté de l’Iboat. Donc, je laisse la voiture dans le froid, trottine, et enfin je suis dans l’antre. Bonne surprise : il y a du monde.

Hurly Burlies

Du monde, qui va donc écouter du rock’n’roll. J’aurais pu mettre des majuscules, car l’amour des Hurly Burlies pour cette musique ne fait aucun doute. Ils ne font ça que pour le plaisir, il suffit de les voir sur scène. Pas de plan de carrière donc, mais sans doute beaucoup d’heures passées à écouter des vinyles d’origine, qui craquent et laissent entendre tous les pères fondateurs du style (je vous laisse remplir selon vos préférés). Original, ce ne le fut donc pas : mais la prestation des Hurly Burlies sentait fort la passion.

Nick Waterhouse

De cette flamme, il est encore une fois question, avec Nick Waterhouse, qui arrive avec ses deux choristes et son gang devant une foule compacte et réactive. S’il a le style d’un comptable de Mad Men, quand il prend le micro, c’est encore une fois la passion qui parle. Pas la passion poussiéreuse et nostalgique. Non, celle qui électrise, qui donne un rythme enlevé au concert, avec des sax qui s’en donnent à coeur joie, pendant que les deux (excellentes choristes) donnent le ton et le style de déhanché qui colle bien. Et ça décoiffe, ça fouette les sangs, et il y a du tube au kilomètre. « Some Place », « Say I Wanna Know », « I Can Only Give You Everything », « (If) You Want Trouble », tout ça sonne moite, sonne vrai et soul jusqu’au bout des ongles. Il n’y a que de l’analogique, des instruments qui ont sans doute bien plus d’années au compteur que Nick Waterhouse (25 ans).  Sincère et passionné, à l’aise sur scène, le Californien aura séduit à tous les niveaux : la marque d’un grand en devenir !

Nick Waterhouse

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