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Concerts

Fránçois and the Atlas Mountains, le 04/04/2014 à la Rock School Barbey

La Rock School Barbey semble bien remplie quand j’y entre, mais la meilleure idée de ma soirée aura été de monter directement dans la salle, pour me retrouver au premier rang. Je n’en bougerai plus.

Le Colisée

La première partie est dévolue au Belge qui s’abrite derrière le projet “Le Colisée”. Une bande sonore qu’a enregistrée le jeune homme nous apprend son nom, qu’il est étudiant à Bruxelles, et qu’il est timide. Seul avec sa machine (qu’il délaissera le temps d’un morceau pour sa guitare), il lance des boucles, chante, arpente la scène. C’est à la fois un peu sophistiqué et très minimaliste, il est en tout cas touchant. Je me surprends à accrocher, à tendre l’oreille sur ces bricolages sincères, et je passe un bon moment. Il nous dit au revoir, et c’est passé vite.

Frànçois & the Atlas Mountains

La mise en place de Fránçois prend peu de temps, juste celui de se dire “ah, j’aimerais bien entendre cette chanson, ah et puis celle-ci”. Ils arrivent alors. Par où commencer ? Sans doute par la fin, une merveilleuse surprise en second rappel, avec une version rare (elle ne sera pas jouée à Paris quelques jours plus tard) de “La fille aux cheveux de soie”, avec le renfort du groupe Gatha qui amène les cordes nécessaires, retranscrivant ainsi à la perfection la subtilité de la version studio. Avant ce moment de grâce, il y en eut d’autres. Il y eut surtout l’impression d’un groupe qui a pris une ampleur considérable, qui a su garder son côté charnel et sa générosité et les intégrer au sein d’un set somptueux.

Frànçois & the Atlas Mountains

Dense, le concert le fut assurément. Danse, avec ces petits moments de décalage, de poésie aussi, durant lesquels les musiciens se laissent aller, entraînant le public avec eux. Le final électro de “Piscine”, envoûtant, jouissif même, se mélangea avec la profondeur de “Bois” (et son fort parfum Constellation), l’évidence de “La Vérité” ou “Les Plus Beaux”, l’émotion de “La Vie dure”. A chaque fois, je succombe, tant les chansons sont habitées, transcendées, et gagnent ainsi l’ampleur qu’elles méritent. La virtuosité mélodique du groupe ne faiblit jamais, ne tombe jamais dans la facilité. C’est terriblement vivant, et les deux rappels ne furent pas de trop pour prolonger le plaisir.

Frànçois & the Atlas Mountains

Non Fránçois, “Je ne veux pas m’arrêter de croire en toi”. Toi et tes musiciens m’ont enchanté, encore plus qu’avant. Grands et beaux, touchants comme jamais, vous m’avez fait passer une grande soirée. Merci et à bientôt !

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